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commentaire discours de la boétie

Publié le 10/11/2012

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Mardi 29 mai 2012 Exercice d'écriture : Commentaire Les questions sur les relations humaines et le respect de l'être humain sont au coeur des problématiques de la pensées Humanistes du XVIe siècle. Etienne de la Boétie, dans son Discours de la servitude volontaire qu'il rédige à dix huit ans seulement, s'interroge sur les conditions de la soumission du peuple à un tyran. Cette oeuvre souligne un paradoxe singulier : Le peuple opprimé choisi de l'être. En effet, la seule puissance du tyran est celle est celle qu'on lui donne. Dans l'extrait que nous allons étudier, La Boétie oppose la tyrannie qu'il critique violemment, à l'amitié qu'il juge sacré. Nous verrons ainsi comment l'auteur fait subtilement l'éloge de l'amitié dans le but de mieux isoler le tyran dans sa solitude affective et inviter le peuple à se soustraire de son joug. Dans un premier temps, nous nous pencherons sur les caractéristiques argumentatives de cet extrait. Dans un deuxième temps, nous verrons comment l'auteur dresse une définitions nuancé de l'amitié. Enfin, nous verrons comment et dans quel but la tyrannie est critiquée. Dans un premier temps, nous constatons que cette extrait du discours de la servitude volontaire est un texte argumentatif à tonalité didactiques. Nous pouvons penser que ce discours à une portée générale. En effet, Etienne de la Boétie prend pour thème une valeur morale générale, l'amitié. Il est vrai que, tout homme connaît l'amitié ou en une certaine idée. Le fait de parler d'amitié permet à l'auteur d'être compris par un plus grand nombre d'interlocuteur qu'en parlant d'un domaine spécialisé. Il tente de capter l'attention en disant notamment « L'amitié, c'est un nom sacré « (l.1). De plus, La Boétie fait usage tout au long du texte d'un présent de vérité générale, qui permet de fournir au discours une certaine crédibilité. Deuxièmement, le discours de la Boétie est ponctué par des connecteurs logiques qui permettent de se repérer dans son argumentation. En effet, le connecteur « mais « (l.7) permet de nuancer l'amitié et la complicité. Pareillement, la conjonction de coordination « or « (l.9) marque la transition entre deux idées oppos&...
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« convainquant, la Boétie fait usage de l'exemple des voleurs pour illustrer la   possible  égalit é entre malfaiteurs. Il se sert aussi d'une citation d'Esope «   je t'irais volontiers voir en ta tani ère   : mais je vois bien assez de traces de b êtes   qui vont en avant vers toi, mais qui reviennent en arri ère, je n'en vois pas une   »   (l.23  à 25) pour montrer concr ètement au peuple la marche  à suivre.  Enfin, nous remarquons que le texte est  à tonalit é didactique. Ainsi, nous   constatons que le texte est structur é. En effet, l'auteur utilise du pr ésent de v érité   g énérale, des liens logiques, fait appels  à des exemples et citations. Il s'agit l à de   caract éristiques propres au registre didactique dont on parle pour un texte dont le   but est d'enseigner, de transmettre un savoir ou une morale. Nous verrons   toutefois que le texte ne comprend pas qu'un seule registre.  En somme, Etienne de la Bo étie  à écrit le  Discours de la servitude   volontaire  sous forme d'un texte argumentatif  à tonalit é didactique. Nous verrons   é galement que,  nous pouvons discerner une d éfinition affiner de l'amiti é au fil du   texte. L'auteur fait l' éloge de l'amiti é et bl âme la tyrannie. Il s'agit de caract ère   propres au registre  épidictique. Nous allons nous int éresser  à comment cela   s'articule au sein de l'extrait.  Dans un premier temps, nous constatons que l'amiti é est repr ésent ée   comme valeur immacul ée, sup érieure et r éserv ée à une  élite morale. En effet, la   Bo étie fait usage d'un vocabulaire m élioratif, en l'occurrence «   int égrit é   » (l.4),   «   constance   » (l.5) ou m ême «   sacr é   » (l.1), pour d ésigner l'amiti é. Il fait l' éloge de   cette valeur moral en l'associant  à du lexique religieux «   c'est un nom sacr é   »   (l.1). De plus, l'auteur place cette valeur moral  à un rang sup érieure. Ainsi, il   souligne que l'amiti é n'est pas quelque chose d'accessible  à tous. Puis La Bo étie,   nous livre de nombreuses nuances qui codifient l'amiti é, à travers l'usage de   formules restrictives. L'amiti é n'existe que pour cat égorie d'individus «   Elle ne se   fait jamais qu'entre gens bien   » (l.1­2) et ne peut exister que sous certaines   conditions morales «    ne se reprend que par une mutuelle estime   » (l.2). Enfin, La   Bo étie d éfinit l'amiti é que par ce qu'elle n'est pas et ce qu'elle ne peut tol érer.

  Ainsi, l'amiti é ne peut tol érer la malveillance, dont on trouve le champ lexical, en   l'occurrence «   cruaut é   » (l.5), «   d éloyaut é   » (l.6) et «   injustice   » (l.6). Il  établit un   r éseau de distinctions afin d’ éviter tout confusions. Il oppose le «   complot   » (l.7)  à   la «    compagnie   » (l.7), «   s'entraiment   » (l.7)  à «   s'entre­craignent   » (l.8) et enfin   «   l'amis   » (l.8) et la «   complice   » (l.8). Dans un deuxi èmement temps, La Bo étie nuance son propos en   r épondant  à une objection possible exprim ée par la tournure «   quand bien cela   n'emp êcherait point   » (l.9) signifiant que la complicit é n'exclue pas l'amiti é. Ainsi,   à  partir de cette objection, il conc ède une d éfinition plus large de l'amiti é «   qui a  . »

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