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commentaire du second discours, rousseau

Publié le 02/02/2022

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discours

« Au cours de ce passage du Second discours, Jean-Jacques Rousseau se demande si la conscience de soi, c'est à dire la conscience de ce qui se meut en nous, est véritablement la connaissance de soi ? Aussi, il établit un rapport entre cette conscience de soi et la sagesse de l'Homme autrement dit, la parfaite connaissance de toutes les choses qu'il peut savoir.

En vérité, l'auteur, après avoir définit le moi humain, affirme qu'il est nécessaire de le séparer de cette fausse identité sociale que l'Homme se donne puisque ce n'est pas lui.

En d'autres termes, de dissocier les limites de chacun qui proviennent de la nature et cette vanité qui nous fait être extérieur à nousmême.

Finalement, Rousseau explique que ce phénomène de vanité a pour source l'opinion publique donc la société et que cette dernière étant un frein à la connaissance du moi humain empêche toute sagesse.

Le moins que l'on puisse dire est que cette thèse ne va pas de soi.

En effet, n'est-il pas paradoxal de soutenir l'idée que l'Homme lui-même figure comme la cause essentielle de sa méconnaissance de lui-même et donc de son moi humain tandis qu'il apparaît comme étant la personne la plue proche de son soi ? En d'autres termes, ne peut-on penser que le moi humain puisse s'obtenir à travers cet Homme conscient qui sillonne une société qui paraît comme le guide ultime vers ce qui nous définirait le mieux ? Pour répondre à cette question, commençons par analyser l'opinion publique qui est la source d'une vanité humaine qui nous fait vivre hors de nous.

(l.1 à 7) Ceci étant posé, nous pourrons comprendre pourquoi le retour à soi et la séparation d'avec autri est nécessaire pour nous comprendre (l.7 à 10) et pour pouvoir mettre en place les conditions de la sagesse.

(l.11 à la fin) Notre but est de déterminer pourquoi Rousseau peut affirmer que nous avons à nous séparer pour nous connaître nous-même.

Pour ce faire, commençons par nous demander quels aspects de la vie peuvent nuire et ainsi, déconsidérer le moi humain qui constitue chaque être.

L'auteur expose dans un premier temps l'aspiration générale de l'Homme à s'en tenir à l'opinion publique en ce qui le concerne.

Or, sachant que l'opinion publique désigne la convergence des convictions et des valeurs, des jugements, des préjugés et des croyances partagés par le plus grand nombre de personne dans une société, on peut s'intérroger sur sa réelle utilité.

Elle reflète effectivement un avis divisé entre diverses personnes à la conscience subjective différente.

Ce dernier représente alors un réel danger pour chacun. »

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