Commentaire Jean de La Bruyère

« comme des « instruments commodes » (anticatastase).

Une gradation va augmenter le rythme du récit.

Elle commencera par « vous arrachez les cheveux », et ensuite par « vous égratigner au visage », « vous arracher les yeux de le tête », « vous faire [...] de larges plaies d'où peut couler votre sang jusqu'à la dernière goutte ».

Ces conséquences, si horrible soient-elles, nous amène au fait que l'Homme aime se battre.

Il aime se battre pour la gloire, pour être le plus puissant, le plus célèbre, celui qui se démarquera de tous les autres.

Autant que ce soit par sa force, car il est alors intouchable.

L'atrocité des conflits s'efface au profit de la gloire.

La Bruyère fait un faux éloge de la gloire militaire.

Il utilise des figures d'atténuation pour ridiculiser l'Homme, et notamment son appétit de puissance et de gloire.

Nous voyons donc que La Bruyère tourne en en ridicule le caractère guerrier de l'être humain.

Il se moque des hommes, qui deviennent abjects aux yeux du lecteur, ce qui est plutôt réussi grâce aux comparaisons avec le règne animal.

Nous reconsidérerons alors totalement notre approche sur ces mêlées qui sont sanglantes et cruelles.

Ce qui laisse à penser que l'espèce humaine ne chercher qu'à se faire remarquer : elle veut être toute puissante sur l'univers.

La Bruyère fait ici un portrait moral où est critiquée l'hypocrisie.

La guerre ne serait, à ses yeux, qu'une farce inutile. Cet extrait fait la morale au lecteur.

Il le met en garde contre l'un des pires maux de l'humanité.. »