Devoir de Philosophie

commentaire Joachim du Bellay - poème XXXI

Publié le 05/12/2022

Extrait du document

« Commentaire littéraire L1 Lettres Modernes. L’exil se traduit par la perte de repères à travers le changement de langue ou encore de code culturel, mais aussi par l’isolement.

C’est à travers cette thématique de l’exil et de la nostalgie de son pays que Joachim du Bellay publiera son recueil Les Regrets en 1558, écrit lors de son voyage à Rome.

Pour notre analyse, nous choisirons le poème XXXI tiré de son recueil.

Ce poème est un sonnet structuré en alexandrin dans lequel nous retrouvons des rimes embrassées, suffisantes, riches, féminines et masculines.

Dans quelle mesure l’exil peut-il se révéler être un voyage introspectif ? Joachim Du Bellay nous évoque la nostalgie à l’écart de son pays, la France et plus précisément d’Anger à travers une écriture lyrique qui donne ce ton plaintif au poème puis par ces diverses expressions d’appartenance face à son foyer. Nous abordons ensuite une critique de Rome, ville où l’auteur séjourne dans le cadre de son travail, on analysera une description impériale de la ville italienne, mais également un contraste marqué avec son pays natal. Enfin, nous amènerons l’idée d’un retour espéré et attendu de l’auteur en France par le lien entre les héros de l’antiquité et lui-même, mais aussi par une acquisition de la sagesse. I/La nostalgie de son pays  Une écriture lyrique : Association du sentiment de bonheur et du retour au foyer familial avec la comparaison “Heureux qui, comme Ulysse” (v.1) […] “vivre entre ses parents le reste de son âge” (v.4) Expression du regret avec l’interjection de la plainte “hélas” (v.5) avec une césure marquant une pause. Questionnement de son retour au pays cherchant à attiser la peine avec l’utilisation du futur simple et la répétition du verbe revoir “reverrai-je” (v.5) et (v.7)  Expression d’appartenance : Utilisation des pronoms possessifs à l’évocation et référence de la France “mon” ; “ma” ; “m’” ; “mes” (v.5 à v.13) Adjectifs qualifiants le pays natal faisant référence au réseau lexical du modeste montrant la simplicité de chez lui face à l’impérialité de Rome “mon petit village” ; “ma pauvre maison” ; “mon petit Liré” (v.5 à v.13) De plus, Du Bellay nous peint une image familière et reposante en utilisant les termes “province” (v.8) “séjour” (v.9) “douceur angevine”.

(v.14) II/Une critique de Rome  Description impériale : Présentation de Rome comme une ville majestueuse avec l’utilisation d’un lexique de luxure visant à la rendre importante “palais” (v.10) ; “marbre” (v.11) Également de montrer Rome comme une puissance imposante à travers les adjectifs “audacieux” (v.10) ; “dur” (v.11) ; “mont Palatin” (v.13) On remarque également que Rome est présenté de façon imposante, montrant sa grandeur “front audacieux”.

(v.10) “Tibre latin” (v.12).

Le Tibre qui est d’ailleurs le troisième plus grand fleuve d’Italie desservant Rome ; “mont Palatin” (v.13) C’est une colline.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles