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Commentaire littéraire Mon rêve familier

Publié le 16/11/2012

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Paul Verlaine est un poète du XIX siècle qui appartient au romantisme. Il écrit sa première oeuvre qui s'intitule Poèmes saturniens, elle est publiée en 1866. Nous allons étudier Mon rêve familier, un poème issu de ce recueil. Mon rêve familier est un sonnet en alexandrin évoquant une femme idéalisée. Nous allons dans une première partie parler du contraste entre le rêve et la réalité, puis dans une seconde partie nous évoquerons la femme rêvée. I. Un contraste rêve-réalité1 - ConfusionLe rêve accompagne la réalité de l'auteur : "je fais souvent ce rêve" -> présent d'habitude, en relation avec le déterminant démonstratif "ce rêve" qui indique que le rêve est déjà connu.Le déterminant démonstratif "ce" met en valeur le mot "rêve", répété dans le titre et au vers 1 et placé juste avant ce qui peut être considéré comme la césure du vers 1.Le rêve est "familier" (titre du poème) mais également "étrange et pénétrant" (vers 1) -> confusion et...

« seule les sait rafraîchir" vers 7-8) "cœur transparent" (vers 5) : la femme comprend les émotions du narrateur. Le prénom et l'apparence de la femme ne sont pas importants -> amour profond "regard des statues" (vers 12) -> idée de la beauté intemporelle de la statue 2 - La femme mystérieuse La femme est "inconnue" (vers 2) mais pourtant aimée. Le femme n'est pas définie : "ni tout à fait la même / Ni tout à fait une autre" (vers 3-4). Son prénom et son apparence physique sont confus (vers 9-10). La femme est "lointaine" (vers 13) => Femme singulière et mystérieuse 3 - Mais cette femme n'existe pas "hélas !" (vers 6) interjection lyrique (exprime la douleur).

Mise en valeur par la présence devant la césure -> exprime le regret que la femme ne soit qu'en rêve mais n'existe pas dans la réalité. "Je me souviens qu'il est doux et sonore, / Comme ceux des aimés que la Vie exila." (vers 10-11) "la Vie exila" = qui sont morts ( périphrase et euphémisme ).

Signifie que les êtres aimés par le poète dans la réalité sont morts. => Mélancolie Le passé simple tranche très fortement avec le présent dominant dans le sonnet => différence rêve (présent) / réalité (passé). "sa voix, lointaine, et calme, et grave" (vers 13) -> adjectifs connotés à l'idée de mort. "qui se sont tues" vers 14 : généralisation par le pluriel (cf.

vers 11 "des aimés") + périphrase ("qui se sont tues"= "que la Vie exila").

Parallélisme entre les deux vers qui sont tous deux en dernière position dans le tercet. Le mot "tues" termine le sonnet -> sonne comme un couperet, obligeant presque à relire le sonnet autrement.

Conclusion Mon rêve familier est l'occasion pour Verlaine d'évoquer la dure condition de poète meurtri par son hyper sensibilité et de sa capacité à s'échapper momentanément de la réalité grâce au rêve.

Verlaine se réfugie dans la femme qui lui apparaît dans son "rêve familier" pour se consoler de la perte des êtres aimés dans la dure réalité de la vie.. »

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