Commentaire sur Histoire comique de Facion

« La vie littéraire sous l’Ancien Régime Devoir facultatif : commentaire. L’Histoire comique de Francion, est un roman réaliste, écrit par Charles Sorel et publié en 1623.

Il innove au 17e en écrivant une histoire basée sur le comique plutôt que sur le thème du tragique.

Il se sert du burlesque comme d’une satire pour critiquer la société de l’époque. L’extrait sur lequel porte ce commentaire est la première page de l’Histoire comique de Francion.

Ici nous avons affaire à Valentin qui par amour est prêt à avoir recours à des conjurations.

Nous verrons donc comment à travers ce passage, le sentiment du lecteur peut être attisé et en quoi le burlesque y participe.

Une analyse sera faite, en première partie, sur le sentiment ressenti par le lecteur dans cet extrait.

Pour finir nous verrons comment le comique intervient dans ce texte. Premièrement dans la partie du sentiment ressenti par le lecteur nous verrons que l’auteur attise la curiosité du lecteur sur le protagoniste.

Nous enchainerons avec la description détaillée qui crée une certaine proximité avec le personnage principal.

L’axe suivant aborde l’espoir qu’éprouve Valentin à l’idée de reconquérir sa femme stimulant chez le lecteur un sentiment de pathétique, ce qui créée une ouverture sur la dernière partie : le Burlesque.

Pour premier axe nous travaillerons sur le comique de situation, pour plaire à sa femme, Valentin utilise des « rites magiques ».

Enfin le dernier axe met en opposition les deux côtés de cet extrait qui se partage entre roman comique et roman romantique. Charles Sorel attise la curiosité du lecteur au fil des lignes sur le protagoniste. Dès les premières lignes on comprend que Valentin transportait avec lui « un gros paquet sous le bras » sans savoir quoi ni pourquoi avant la moitié du texte.

Ce mystère encourage à poursuivre la lecture.

De plus l’auteur nous pousse à l’intrigue avec des termes comme « y faire en secret » ou encore « ce mystère ».

On peut supposer que le suspense mis en place par le narrateur, est pour créer un effet de surprise chez le lecteur quand ils se rendront compte par la suite qu’autant de suspense a fini par déboucher sur du comique.

A l’époque seul les romans tragiques étaient à la mode. Par la suite, nous pouvons voir que le style d’écriture de l’auteur fait appel à une description détaillé autant des lieux que du personnage. Cette hyper description : « il n’avoit point ses lunettes, qu’il portoit, toujours à son nez ou à sa ceinture » ; « il lui sembla que tout le monde étoit en repos, jusqu’aux crapauds et aux grenouilles » ; « aussi doucement que s’il lui eût fallu marcher dessus des œufs sans les casser », met en immersion le lecteur dans l’histoire comme s’il en faisait partie.

Un sentiment de proximité est ainsi donc installé entre lecteur et histoire, allant appuyer l’intrigue jusqu’ici présente avec le protagoniste. Finalement, on peut relever que Valentin, rempli de désespoir, stimule chez le lecteur un sentiment de pathétique et de pitié. Pour plaire à sa femme, le personnage principal utilise des « rites magiques » et des actions tel qu’un bain dans une.... »