COMMENTAIRE SUR « médiatations poétiques » d’alphonse de Lamartine
Publié le 14/06/2023
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COMMENTAIRE SUR « médiatations poétiques » d’alphonse de Lamartine
Introduction : Alphonse de Lamartine est un poète, romancier et dramaturge mais il a aussi été un
homme politique.
Il fait partie des grands poètes du XIXème siècle, aux cotés d’Alfred de Musset ou
Charles Baudelaire.
Dans une société bourgeoise, matérialiste et individualiste où la seule valeur
reconnue est l’argent, le romantisme vient s’opposer à l’héritage philosophique et rationnel des
Lumières pour défendre l’humanité souffrante.
Lamartine s’engage donc dans ce mouvement littéraire
en écrivant des textes lyriques sur la nature qui formeront un recueil les Méditations Poétiques en
1820 avec les textes le Lac ou Le Vallon qui le rendra connu.
L’extrait de Le Vallon que nous avons
est composé de 8 quatrains d’alexandrins réguliers avec des rimes croisés.
Lamartine y décrit ses
peines dans une atmosphère sombre mais sauvé par la nature qui lui offre sa protection.
Problématique :
Nous allons nous interroger sur la manière dont Lamartine se sert de la nature afin d’explorer ses
sentiments ou la solitude règne au fond de lui et que l’incompréhension a pris le dessus.
C’est ainsi
que l’extrait du poème mettra en opposition la solitude et la nature dans un dialogue entre Lamartine
et son âme qui tente de trouver la solution à ses pensées mélancoliques sur son intériorité,
Cet extrait de Le Vallon est d’emblée un texte lyrique sur le thème de la nature et son
opposition à la solitude, mais ces thèmes seront introduits dans l’intériorité de Lamartine, le divisant
en deux parties, son âme d’un côté et de l’autre son corps.
Dès le premier paragraphe, on retrouve le
champ lexical de la nature avec « verdure » à la ligne 1, « la nature » ligne 3, « l’onde » et « les
cieux » à la ligne 4 mais aussi parsemés au sein du texte avec « le vent » ligne 12, « un nuage » ligne
13, « l’air » ligne 20, « coteaux » ligne 26 et « soleil » ligne 32.
On voit au nombre de mots faisant parti
de ce thème que la nature est bien un thème prédominant dans ce texte et qu’il a une grande valeur
pour l’auteur.
Malgré cela on retrouve un autre champ lexical qui est celui de la solitude et de quelque
chose de monotone avec « fixer » et « seul » à la ligne 3,8,15 et 16, « entendre que » et « voir que » à
la ligne 4.
La solitude intervient donc en opposition à la nature avec d’un côté la solitude qui
représentera la mélancolie, et de l’autre la nature qui serais le moyen de s’échapper des pensées
mélancoliques de Lamartine car celle-ci est personnifié « Mais la nature est la qui t’invite et qui
t’aime » à la ligne 29 ce qui fait d’elle une compagnonne ou même une amie fidèle qui sera toujours
présente.
Mais cette amie ne sera pas imminemment présent, car l’auteur s’introduira tout d’abord seul
dès la ligne 2 et 3 avec le déterminant possessifs « mes » puis « j’ » à la ligne 3 et qui sont associés
aux nombreux mots composant le champ lexical de la solitude vu précédemment.
C’est pour cela que
l’on peut supposer que le poète est dans une position d’isolement à cet instant.
Puis en avançant dans
le texte aucun signe d’un autre individu jusqu’à la moitié de l’extrait, à la ligne 17 ou il emploi le vocatif
« toi ».
Cette forme grammaticale vient intégrer une seconde personne à ce poème, mais ici ce n’est
pas réellement une deuxième personne mais plutôt le processus de séparation du corps de l’âme qui
débute et qui se passe en majorité au sein de la 3 ème strophe.
A la ligne 9 la séparation est montré
explicitement avec « Mon cœur est en repos, mon âme est en silence ; le bruit » et à son bout
l’antithèse « silence ; le bruit » expliquant l’alchimie qui se forme entre deux opposés.
Puis elle est
directement suivie de la comparaison « Le bruit lointain du monde expire en arrivant, Comme un son
éloigné qu’affaiblit la distance » mais qui contient aussi un pléonasme, ces deux propositions ont le
même sens, celui du son qui se déclinent au fur et à mesure que la distance augmente entre le corps
et son âme et donc qui se sépare.
Ici le corps qui représente la partie plutôt isolée et morose alors que
l’âme, elle représente ce qu’il y a de plus pur et naturel chez un être vivant.
La solitude et la mélancolie a donc été réparti entre l’âme et le corps lors d’un processus de
séparations.
Ils dialogueront et s’opposeront sur l’intériorité de Lamartine en entier sur ses pensées
intérieurs les joies de vivre la vie tel qu’elle est ou de passer aux cieux et oublier tout son passé pour
vivre une vie sans difficulté.
Par la suite on sait que Lamartine à des perceptions affectives et sensuelles pour la nature ou
il va devoir trouver un équilibre entre ce que lui dit son âme et son corps afin de trouver la solution à
ses peines et sa mélancolie.
L’homme apportera une attention particulière à la nature comme si elle était une personne.
On
a le contact entre lui et la nature à la ligne 21 « nos pieds secouons la poussière » qui indique une
zone encore inexplorée recouvert par les saletés qui s’accumule aux files du temps.
Mais à cela
s’ajoute les différents sens qui sont insinuer dans le poème à la ligne 5 « trop vu, trop senti, trop
aimé », tout d’abord c’est une gradation qui est crescendo jusqu’à atteindre l’excès montrer par le
parallélisme du « trop ».
Ces sens décrit sont dans l’ordre, dans un premier temps on voit, donc la
vue, ensuite on touche, donc le toucher et pour finir on aime, cela crée un effet de rapprochement de
Lamartine et la nature.
Puis ces sens apportent le sensuel ainsi que les sentiments dans le texte qui
se poursuivront par une forme d’admiration de la nature en lui faisant l’éloges de « beaux lieux » et en
la vouvoyant et l’implorant « soyez pour moi » ligne 7 ce qui lui donne la forme de Muse ou Lamartine
puise son inspiration.
Mais ce sont les excès provoquer par la gradation qui pousseront à l’isolement
donc à la solitude ce qui peut être contradictoire avec le fait de solitude, mais il faut pouvoir
différencier la solitude dont il faut s’insprirer et la solitude....
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