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Confession de Rousseau

Publié le 13/12/2012

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Confession de rousseau la fessée I - Un aveu difficile à faire I - Un aveu difficile à faire 1) Lexique employé Fessée : « punition des enfants « l ; 397 « menace d'un châtiment « l ; 399 « châtiment « l.402, 422, 429 « correction « l. 413 « traitement « l. 405 « récidive «, « seconde fois « l. 418 et l. 421 L'auteur cherche à rendre vague, à rendre flou le mot : « fessée «en utilisant des euphémismes. « je me conservais pur de toute souillure « l. 437. Il veut dire par cette périphrase qu'il est resté vierge. Il n'aborde jamais le sexe par des termes directs. « mon imagination me les rappelait sans cesse « l. 441. Il évoque ici un fantasme qu'il conservera en permanence. Des choses telles que les motifs de la punition, le moment de la fessée ne sont pas vraiment évoqués, ce sont des ellipses. 2) Le voca du corps peu présent Seule la main de Mlle Lambercier est mentionnée alors que l'extrait est très physique : « la main d'une fille... « l. 430. Il fait allusion à des besoins du corps : « mes désirs « l. 408, « mes sens furent allumés «...Il évoque sa sexualité du feu : « allumés «, « feu «, ardents «, « brûlants «. Ce qui est concerné passe par l'imagination et le regard. 3) Un récit mené avec embarras Il y a une gradation de termes : « effrayante, terrible, bizarre «. Il tourne au sujet sans l'évoquer explicitement. Il montre que son style n'est pas limpide. Il utilise beaucoup de coordinations qui rendent les phrases saccadées. Il fait également des répétitions : « même « (5 fois). Ceci traduit son hésitation à en parler. L'aveu est ralenti par ce style : « J'ai fait le premier pas et le plus pénible dans le labyrinthe obscur et fangeux de mes confessions « II - Une expérience décisive II - Une expérience décisive 1) Bossey ou le paradis Il y a une rupture entre deux époques. Alors qu'au début on a le passé simple, l'imparfait, dans le dernier paragraphe qui sert de bilan on a le présent. Rousseau est désormais traité comme un adulte ce qui provoque une perte de l'innocence. Il était auparavant traité comme un enfant par sa mère « adoptive « Mlle Lambercier. Il insiste bien qu'il n'y a pas eu de faute de sa part. Il est dans son paradis enfantin : « sûreté de conscience «. 2) Conscience d'un trouble « quelque instinct précoce du sexe « signifie bien que rousseau a ressenti sa spécifité de plaisir lors de la fessée. Il se rend compte qu'il y a quelque chose qui le porte vers les femmes : « sang brûlant de sensualité «, le plaisir prime sur la punition : « plus de désir que de crainte «. Ce passage difficile à dire a été longtemps incompris par Rousseau : « Tourmenté longtemps sans savoir de quoi «. Il s'est demandé ce qu'il y avait de mal et cela a modifié sa personnalité. 3) Rupture entre les êtres Alors qu'il s'est senti longtemps un petit enfant « 8 ans «. Le changement brutal de chambre est mal vécu par rousseau qui n'est pas satisfait de cette perte : « l'honneur dont je me serais bien passé «. Il ironise sur cette privation qu'il n'a pas souhaité. Il perd une seconde fois sa mère, ici de substitution, et de manière brutale. La rupture n'est pas expliquée par Rousseau , car il ne comprend pas son changement brutal de statut. Il a ressenti le trouble auprès de Mlle Lambercier sans comprendre. Il ressent bien l'hypocrisie des adultes, l'idée de prétexte : « fatiguée de le fesser « alors que ceci n'est pas suffisant à ce changement. Ce mensonge est une rupture de conscience avec les adultes. Mlle Lambercier à la fin du passage est ressentie comme une « femme de 30 ans « et non plus comme une mère. Ceci est rendu décisif par le fait que cela va avoir des conséquences sur sa vie future. III Influence sur sa vie future1) Sexualité particulière Ceci explique sa sexualité au cours de sa vie. Il a une sexualité primitive : masochisme. Ceci provoque chez lui, des réactions de plaisir lors des fessées de Mlle Lambercier. Ce besoin a pour effet chez rousseau de voir rendre toutes les femmes comme Mlle Lambercier : « faire autant de demoiselles Lambercier «. Sa sexualité particulière a provoqué cette chasteté. Rousseau qui ne pouvait pas vivre ce qu'il voulait, a longtemps été frustré par l'incompréhension de sa sexualité particulière mais compensé par des histoires d'amour. Il a toujours un besoin brutal d'amour maternel qu'il retrouvera auprès de Mme de Warens. 2) C...
rousseau

« Ce passage difficile à dire a été longtemps incompris par Rousseau : « Tourmenté longtemps sans savoir de quoi ».

Il s’est demandé ce qu’il y avait de mal et cela a modifié sa personnalité.

3) Rupture entre les êtres Alors qu’il s’est senti longtemps un petit enfant « 8 ans ».

Le changement brutal de chambre est mal vécu par rousseau qui n’est pas satisfait de cette perte : « l’honneur dont je me serais bien passé ».

Il ironise sur cette privation qu’il n’a pas souhaité.

Il perd une seconde fois sa mère, ici de substitution, et de manière brutale.

La rupture n’est pas expliquée par Rousseau , car il ne comprend pas son changement brutal de statut.

Il a ressenti le trouble auprès de Mlle Lambercier sans comprendre.

Il ressent bien l’hypocrisie des adultes, l’idée de prétexte : « fatiguée de le fesser » alors que ceci n’est pas suffisant à ce changement.

Ce mensonge est une rupture de conscience avec les adultes.

Mlle Lambercier à la fin du passage est ressentie comme une « femme de 30 ans » et non plus comme une mère.

Ceci est rendu décisif par le fait que cela va avoir des conséquences sur sa vie future.

III Influence sur sa vie future 1) Sexualité particulière Ceci explique sa sexualité au cours de sa vie.

Il a une sexualité primitive : masochisme.

Ceci provoque chez lui, des réactions de plaisir lors des fessées de Mlle Lambercier.

Ce besoin a pour effet chez rousseau de voir rendre toutes les femmes comme Mlle Lambercier : « faire autant de demoiselles Lambercier ».

Sa sexualité particulière a provoqué cette chasteté.

Rousseau qui ne pouvait pas vivre ce qu’il voulait, a longtemps été frustré par l’incompréhension de sa sexualité particulière mais compensé par des histoires d’amour.

Il a toujours un besoin brutal d’amour maternel qu’il retrouvera auprès de Mme de Warens.

2) Critique de l’éducation C’est le comportement adulte qui a entraîné une perversion sexuelle.

Il met en cause le silence des adultes qui n’expliquent rien.

Son éducation ne repose pas sur l’échange mais que est contre nature.

Ceci permet à rousseau de se déculpabiliser.

Rousseau tire parti de son expérience qu’il analyse dans « l’Emile ou de l’éducation ».

Conclusion : On retrouve dans ce passage la confirmation de tout dire.

Cette évocation de la sexualité est novatrice.

Il a pressenti la sexualité infantile telle que Freud la présentera.

Il explique l’importance de l’enfance.

Il tire, de son existence, parti qu’il analyse.

Il accuse l’éducation des adultes qui ont accentué sa sexualité particulière.

Ses goûts sont les conséquences des châtiments qu’il a reçus.

L’écriture de ses événements a peut-être provoqué auprès de lui un certain plaisir, bonheur.

La peigne cassé II - Regard de Rousseau adulte sur lui enfant Cette nouvelle anecdote de son enfance l’a marqué moralement.

C’était une punition avec une insistance signifiante sur cet acte.

Cette anecdote est un support de réflexion que Rousseau utilise pour nous faire réfléchir.

Il remontre jusqu’aux 1ères traces de l’être sensible.

Il est alors chez le pasteur à Bossey.

Il va être accuser injustement d’un acte.

I - Anecdote dramatisée. »

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