Devoir de Philosophie

Controverse de Valladolid

Publié le 27/04/2013

Extrait du document

Questions 1) Le sujet commun à ces trois textes est la découverte des indigènes (des sauvages sur les îles Mariannes dans l'océan Pacifique pour le texte A ; des Indiens d'Amérique pour le texte B ; des Indiens d'Amérique pour le texte C ; le barbare pour le texte D) par les Européens. 2) Le principal champs lexical pour le texte A est celui de description (plutôt négative pour les hommes et positive pour les femmes de ces îles Mariannes) comme : « les hommes de cet archipel étaient noirs, laids, mal-faits « (l 6-7), « une maladie hideuse de la peau « (l 7) ; « Les femmes, au contraire, avaient un teint assez clair, des traits réguliers, un air aisé, quelques grâces, le goût du chant et de la danse « (l 8-9). Pour le texte B, le champs lexical géographique « Amérique, America, ou le Nouveau Monde, Novus Orbis, ou les Indes Occidentales, la quatrième partie du monde connue « (l 1-2), « située au Sud de la ligne « (l 6), « Elle est divisée en septentrionale, et méridionale « (l 16-17), « L' Amérique méridionale s'étend depuis le 7ème septentrional jusqu'au 56ème méridional « (l 19-20); mais aussi le champs lexical historique « Christo...

« milieu du seizième siècle.

C'est un débat qui opposa essentiellement le dominicain Bartolomé de Las Casas et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda.

Il réunissait des théologiens, des juristes et des administrateurs du royaume.

La question était de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigènes (Amérindiens) ou, si ces indigènes auraient une âme alors ils seraient considérées comme un être humain donc par conséquent seraient les égaux des Européens ainsi que des descendants d' Adam et Eve.

C'est pourquoi nous pouvons nous demander comment Sepùlveda et Las Casas essaye de convaincre leur auditoire.

Tout d'abord nous verrons les arguments et les procédés qu'utilisent Las Casas lors de ce débat puis nous nous intéresserons aux arguments et procédés utilisés par Sepùlveda.

Dès le départ (de ce débat), Las Casas utilise un procédé d'interpellation « A ceux qui prétendent que les Indiens sont des barbares » (l 1) pour, comme son nom l'indique, interpeller ses interlocuteurs.

Il énumère ce que possèdent ces « Indiens » pour monter qu'ils nous ressemblent et qu'ils ont eux aussi une hiérarchie : « ces gens ont des villages, des bourgs, des cités, des rois, des seigneurs et un ordre politique » (l 2-3).

Las Casas conjugue beaucoup de ces verbes à l'imparfait comme « égalaient » (l 4), « n'étaient » (l 5), « dépassaient » (l 7) ; et s'exprime avec des comparatifs d'égalités « Ces peuples égalaient » (l 4), « ils égalaient les Grecs et les Romains » (l 6) puis avec des comparatifs de supériorité « est meilleur que le nôtre » (l 3), « ou même surpassaient beaucoup de nations » (l 4) « ils les dépassaient » (l 7).

Tout cela indique que les « Indiens » est égal voir supérieur dans certains royaumes et certaines coutumes par rapport aux Européens et même aux Grecs et aux Romains.

Ce qui aurait été dans un procès normal ( exceptionnellement, lors de ce procès, le légat du pape avait autorisé de tout pouvoir entendre, que chaque partie pouvait tout dire), une insulte à l'encontre des Grecs et des Romains et leurs descendants.

Mais la supériorité des « Indiens » par rapport d'autres peuples n'a duré que, jusqu'au moment où ils ont étaient colonisés par les Européens.

Il a. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles