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« Correspondances » - Charles Baudelaire (Les fleurs du mal)

Publié le 08/11/2011

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baudelaire

Introduction :

« Correspondances « est un sonnet extrait composé par Charles Baudelaire publié en 1857.

J'étudierai les différents procédés d'analogie utilisé par CB pour montrer que l'existence d'un monde supérieur nous ait révélé à travers la nature et nos perceptions.

Le premier quatrain explique les relations que la nature entretien avec l'être humain. La 2ème strophe présente la théorie de CB à propos des correspondances : les 2 tercets illustrent cette théorie avec plusieurs comparaisons.

1) 1ère Strophe : Relation Homme/Nature

● Vers 1 : métaphore : la nature = un temple. Cette métaphore se prolonge avec « piliers «

baudelaire

« Lien avec la problématique : la nature est donc l'endroit où l'Homme peut percevoir l'existence d'un monde supérieur, spirituel donc l'Idéal . 2) Le 2ème quatrain : la théorie des correspondances entre les sensations ( correspondance horizontale ) . ● Présence de deux comparaisons emboitées : 1ère comparaison : Vers 5 et 8 ▪ Comparé : « les parfums,, les couleurs et les sons » (Vers 8) ( sensations olfactives, visuelles, auditives) ▪ Comparant : « de longs échos » (vers 5) ▪ Outil de comparaison : « comme » (vers 5) ▪ Motif de comparaison : les perceptions de répondent avec la même confusion que de longs échos. Le verbe pronominal « se répondent » connote d'ailleurs l'écho (Vers 5 ) : assonance ( = répétition du même son-voyelle) en « on » « long », « c onfondent ». Allitération en [K] é chos, comme, confondent, qui. Cette répétition de sons renvoi aux échos.

Le vers 8 est l'un des rares à ne pas être coupé à l'hémistiche . D' habitude on a comme rythme : 6 syllabe // 6 syllabe Mais le vers 8 est irrégulier : 3 // 9 + position centrale Le vers 8 illustre donc la théorie des correspondances entre les sens. 2ème comparaison : Vers 6 et 7 ▪ Comparé : l'unité (les échos se répondent dans une certaines unité car ils viennent d'une seule chose : l'Idéal ) des échos de l'au-delà « ténébreuse et profonde unité » l'Idéal est infini et mystérieux pour nous ▪ Comparant : « la nuit et la clarté » (= antithèse) .

La nuit et la clarté n'ont pas de début et de fin. ▪ Outil de comparaison : « comme » ▪ Motif de comparaison : la vasteté : l'Idéal est aussi vaste que le jour et la nuit. Même si ce phénomène d'échos est immense et vaste, même si ce mélange des perceptions est confus, tout estfinalement harmonieux car tout se confond dans une même unité dans l'au-delà . Interaction des sensations auditives, visuelles et olfactives : ● auditives : échos, son-voyelle. »

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