Devoir de Philosophie

corrigé commentaire du vol du portrait dans la princesse de clèves

Publié le 30/09/2012

Extrait du document

1ère L2 Correction du commentaire de l'extrait n°4 dans La Princesse de Clèves Le vol du portrait La moyenne du devoir (hors un zéro pour devoir non rendu) est de 8. C'est la même que celle de l'oral blanc et elle est aussi peu rassurante... Les raisons de ce résultat faible sont les suivantes : Lacunes accumulées Manque de travail Difficulté à comprendre et mettre en oeuvre enjeux et méthodes du commentaire À ces...

« Songez que la pbmatique que vous posez, délimite les frontières de votre discours.

Par conséquent, si votre développement ou une partie de votre développement n’apparaît pas comme une réponse à cette pbmatique, vous vous mettez tout seul hors sujet.

C’est ballot, non ? Tel est donc le problème principal en ce qui concerne le développement d’ensemble : une inadéquation manifeste entre pbmatique et axes développés. Vous négligez le fait que votre pbmatique est votre fil conducteur et quand vous la perdez de vue, vous ne savez plus où vous allez et votre lecteur – qui évalue la cohérence de votre propos – non plus. L’analyse de détail Là encore, là aussi, le bât blesse. Vous ne procédez que très insuffisamment à l’analyse du style.

Vous ne relevez que peu de procédés et, quand néanmoins vous le faites, vous ne savez pas encore exploiter vos observations. Quelques exemples commentés 1.

« Cette citation : “ne put résister” (l.2), illustre le fait que M.

de N se comporte comme un enfant car comme un enfant, il ne peut pas s’empêcher de prendre, de voler ce portrait » L’hypothèse du comportement juvénile de M.

de N (qui, pour des raisons que j’ignore, a plu à nombre d’entre vous) est défendable, à condit° de la… défendre. Depuis quand les enfants sont-ils tous incapables de résister au vol ? Ici c’est évidemment l’emploi de la forme négative qu’il faut analyser.

Bcp d’entre vous l’on fait, mais c’est bien souvent le seul procédé d’écriture qui ait été relevé et interprété. 2.

« Aux lignes 7 et 8 “ elle en fut si troublée que Mme la dauphine remarqua qu’elle ne l’écoutait pas ”, la présence du “si” accentue le fait que Mme de C est “troublée”, c’est une hyperbole qui montre à quel pt le trouble de Mme de C est grd, pour que le lecteur se sente lui aussi troublé » Ici on peut remarquer une citation , une qualification et une interprétation .

Donc tout va bien ? Que nenni ! Premièrement l’interprétation est plus que discutable et, deuxièmement et surtout, le rapport entre le procédé qualifié et l’interprétation proposée n’est pas explicitement établi. Une analyse correcte pourrait être exprimée ainsi : « Aux lignes 7 et 8 “elle en fut si troublée que Mme la dauphine remarqua qu’elle ne l’écoutait pas”, la présence du “si” accentue le fait que Mme de C est “troublée”, c’est une hyperbole qui montre à quel pt le trouble de Mme de C est grd, le lecteur comprend alors qu’une nouvelle étape est franchie dans la pass° entre les deux protagonistes, incapables l’un comme l’autre de dissimiler leurs émotions . La pbmatique de l’élève était quels éléments nourrissent l’intrigue ? et l’axe développé : la réact° de Mme de C.

L’un et l’autre sont pris en compte dans l’analyse.

De plus le rapport avec l’axe précédent (= réact° du duc ) est assurée et la cohérence du discours avec elle. 3.

« M.

de N qui se sait observé comme le prouve cette citat° : “il pensa qu’il n’était pas impossible qu’elle eût vu ce qu’il venait de faire” (l.9-10) demande ensuite à Mme de C de taire ce qu’elle vient de voir, il dit : “si vous avez vu ce que j’ai osé faire, ayez la bonté, madame, ayez la bonté de me laisser croire que vous l’ignorez, je n’ose vous en demander davantage.” (l.16-17) L’emploi du verbe “oser” montre que le duc de N est conscient de la gravité de son acte.

Ce complot montre la complicité qui lie les deux personnages ». La première citat° n’est non seulement pas analysée mais encore elle révèle un faux sens de l’élève : vous savez faire la ≠ entre se savoir observé et penser qu’on l’a peut-être été , non ? Le faux sens ou le contresens sont évidemment pire que la paraphrase exacte qui ne vaut déjà pas grand-chose, excepté qu’elle permet de confirmer que vous avez compris le tx, ironique, non ? La deuxième citat° est mieux exploitée : d’abord elle est comprise, ensuite un procédé y est qualifié, enfin, une interprétation est proposée.

Cette dernière reste superficielle car elle ne s’écarte guère de la simple paraphrase, l’élève aurait pu préciser : « L’emploi du verbe “oser” montre que le duc de N est conscient de la gravité de son acte et la répétition de ce terme renforce l’effet de l’audace délibérée du duc auquel la passion dicte une conduite parfaitement téméraire .

Son geste révèle à la princesse les sentiments qu’il éprouve pour elle et, de surcroît, l’assure de sa complicité.

» Ainsi, l’analyse est étayée et la ccl° du § ramenant à la thèse de l’axe (= la complicité entre les protagonistes ) de manière logique , contrairement à ce qui se produisait dans le discours de l’élève où cette ccl° semblait “sortie de nulle part” et faisait allus° à un complot qui n’est absolument pas ds le tx. 4.

« L’expression “elle fut bien aise” (l.14) traduit le fait qu’elle est rassurée de ne pas provoquer de gène et qu’elle apprécie de lui accorder son silence ». Encore un faux sens voire un contresens, en l’occurrence : la citat° proposée ne traduit en rien le soulagement de la pcesse.

La deuxième proposition est juste mais l’élève s’arrête à la paraphrase. Amusez-vous à faire l’analyse manquante :. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles