Dans un roman ou une nouvelle, pensez-vous que le recours à la description et au portrait soit nécessaire ?

« personnage différemment.

Et cela est le cas pour n’importe quelle description. Il est donc préférable de faire moins de description si elles ne sont pas nécessaires plutôt que d’ennuyer ses lecteurs, et de freiner leur imagination. ( De plus, les descriptions sont parfois trop longues, et rendent alors le récit ennuyeux.

En effet, les descriptions sont des pauses dans le déroulement de l’action du récit, on peut alors perdre le fil de l’histoire si les descriptions sont omniprésentes.

Le lecteur attendra alors à chaque instant que l’action recommence, surtout si la description n’apporte rien au récit comme cela est souvent le cas dans les romans de Marc Lévy, notamment par exemple dans Et si c’était vrai ? où il fait une description moderne de l’appartement de la jeune Lauren, tout droit sorti d’un catalogue.

En effet, la description eut et a suscité de grandes réticences et cela depuis le XVIIe siècle comme le dit Paul Valery qui voit dans la description « une denrée qui se vend au kilo » ou encore André Breton qui s’indigne en 1929 : « ce n'est que superpositions d'images de catalogue, l'auteur en prend de plus en plus à son aise, il saisit l'occasion de me glisser ses cartes postales, il cherche à me faire tomber d'accord avec lui sur des lieux communs! ».

Mais cela peut être également attribué à Zola ou encore Balzac qui par moment on fait des descriptions trop longue, trop précise comme celle de l’alambic, dans l’Assommoir de Zola, il nous fait part de chaque détaille de cet instrument. La description n’est pas tout à fait indispensable, mais il faut admettre que sans elle le lecteur serait souvent perdu et manquerait un grand nombre d’information narrative.

Effectivement elle lui permet de comprendre ce que l’auteur a voulu lui transmettre, elle lui permet même parfois d’acquérir de nouvelles connaissances.

Par contre il faut l’utilisé dans certaines limites, il ne faut pas qu’elle envahisse le lecteur, ni qu’elle lui enlève le divertissement de l’imagination mais surtout il ne faut pas qu’elle ennuie le lecteur par de la description pure.. »