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De l'identité individuelle à l'universalisme partagée dans Une forme de vie d'Amélie Nothomb.

Publié le 10/12/2022

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« De l'identité individuelle à l'universalisme partagée. samediÊ10ÊdécembreÊ2022 15:55 Amélie Nothomb - Une forme de vie. Introduction : Figurant parmi les auteurs francophones qui ont le plus de succès dans le monde. Nothomb, une écrivaine prolixe, publie régulièrement un livre par an.

Confirmée et appréciée à la fois par les lecteurs, les médias et aussi les milieux les plus hauts de la culture.

Tous ces livres sont traversés par ses interrogations où on y retrouve la dimension philosophique.

L'identité et l’un des thèmes qui est omniprésent dans chacun de ses romans, Nothomb n’est pas la seule écrivaine à avoir souffert de la crise d’identité, on peut citer : Amin Maalouf, Dany Laferrière … Vivre plusieurs années loin de sa patrie ne peut être évident et l’écriture vient à l’aide pour rétablir les écrivains confrontés à ce choc culturel.

Une forme de vie est parmi les romans les plus célèbre d’Amélie Nothomb, une fiction qui est toutefois inspiré d’un fait divers.

Dans une interview, l’écrivaine explique que l’idée du livre lui est venue à la lecture d’un article de la presse américaine qu’elle a pu parcourir alors qu’elle était en tournée à Philadelphie. Cet article évoquait un problème grandissant dans l’armée américaine postée en Irak : une épidémie d’obésité.

Intriguée, elle a voulu entrer, par le biais de la fiction, en contact avec un soldat basé là-bas.

L’univers nothombien est un univers lié à son itinérance, une femme qui, par les fonctions diplomatiques de son père a parcouru le monde, des voyages l’ont marqué plus que d’autres comme le Japon.

Tous ces voyages et toutes ces cultures auxquelles elle a pu faire face, lui a permis de créer son identité individuelle qu’elle partage dans ses romans, considérés comme universelles. I.

Le sentiment d’une identité perdue. Amélie Nothomb va faire son retour en Belgique, son pays d’origine, à l’âge de dix-sept ans après avoir passé cinq ans au Japon, là où elle a vécu le bonheur ultime, et quelques années à New York et puis Bangladesh où elle a passé une partie de son adolescence pleine de souvenirs macabres.

Parmi ces souvenirs, un viol collectif qu’elle a subi à l’âge de douze ans.

Cette expérience à un lien direct avec sa boulimie d’écriture, elle n’a pu se sauver de ce traumatisme que par l’écriture, un refuge où se manifeste un sentiment d’identité perdu.

Le fait qu’elle ait vécu hors de son pays natal durant la première partie de son existence dans plusieurs pays font de sa personne un parfait exemple de multiculturalisme.

C’est une personnalité extrêmement sensible à la position individuelle par rapport à la culture.

Elle va faire une étude de gréco-romain en Belgique où elle ne trouve pas réellement sa place dans l’actualité et elle décide retourner aux origines.

Amélie Nothomb revient fraichement diplômée dans son pays natal pour y travailler, le lien qui la rattache à ce pays s’exprime sous forme d’un retour : « Tous ceux qui ont un jour entendu parler d’Amélie Nothomb savent qu’elle est totalement, tendrement, voire tragiquement imprégnée par le Japon où elle a passé la première partie de son enfance à Kobé, au point de se croire japonaise.

Qu’il a marqué autant sa personnalité que sa littérature ». II.

L’identité déclarée est une identité cachée. Dans ce roman, Amélie Nothomb se met en scène elle-même.

« L’Amélie que je présente dans ce nouveau roman est très proche de la réalité », explique-t-elle dans Lire.

À travers la correspondance fictive avec Melvin, c’est sa propre correspondance avec ses lecteurs que l'auteure évoque : elle reçoit dix à quarante lettres par jour et s’efforce d’y répondre.

Ce roman est, selon ses propres mots, « la confidence de la confidente » : beaucoup de gens l’ont choisie comme confidente et Melvin en fait partie.

Pendant tout le long du roman on assiste à la naissance d’une belle amitié et qui a l’air sincère.

Cette amitié créée au bout d’un an d’échange sans jamais s’être vu pourrait être compromise. Car en effet tout ce lien d’amitié a été basé sur un mensonge car depuis le début Melvin Mapple ment sur sa réelle identité.

Il n’est pas du tout un soldat américain basé en Irak, en réalité il vit chez ses parents et il n’est pas obèse.... »

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