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Dialogue argumentatif sur l"esclavage

Publié le 09/02/2013

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esclavage
Mon nom est John Howard. Après avoir brillamment réussi à l'Université, et obtenu mon diplôme en 1839, je suis devenu avocat dans la ville de New York. La personne assis dans le fauteuil en face de moi est Dave Jefferson. Nous nous étions connus il y a de ça une vingtaine d'années, nous étions alors de jeunes étudiants en droit. Il avait échoué dans ses études et était parti sans prévenir dans les Etats du Sud. Je ne l'avais plus jamais revu, jusqu'à hier, où il était venu sonner chez moi, me demandant de lui accorder généreusement l'asile. Quelle ne fut pas ma stupeur lorsqu'il m'apprit qu'il possédait une plantation de coton, où il employait de nombreux esclaves. Au vu de son imposante bedaine, je me doutais qu'il avait fait fortune et menait une vie de luxe. Il avait abandonné sa plantation peu avant le début de la guerre pour venir ici, où d'après lui, le danger était moins présent. Moi qui avais toujours été un fervent abolitionniste, je fus d'abord choquer de son culot. Il osait venir en plein territoire nordiste...
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« pitié les… hommes de leur race souffrant d’une quelconque maladie, lan ça­t­il, d’une voix   m éprisante. ­  Leurs d éfauts ne sont que la cons équence de tout ce que les Blancs leur font subir. Ils les enl èvent   de leur foyer, dans leur pays, o ù ils vivent heureux et en harmonie. Ils les maintiennent en captivit é,   leur descendance ne goutera jamais au bonheur, et restera ignorante et in éduqu ée. Ils agissent en   tortionnaires   ! m’emportais­je. Chez eux, ils ne se pr éoccupent pas de choses futiles comme nous   autres, «   peuples civilis és   », qui passons notre temps  à nous tirailler l’esprit pour des banalit és. En   somme nous  plus heureux   ? Ils ne se massacrent pas pour poss éder toujours plus, ils profitent du   temps qu’il leur est imparti. Ne sont­ils pas d’une certaine mani ère plus sages que nous   ?   » Je me levais et fit quelques pas, la nervosit é et la col ère me gagnant. Cet homme avait des propos odieux, et   l’envie me pris de le renvoyer de chez moi.  «   Vous dites qu’ils sont sans piti é et barbares, poursuivais­je avec conviction, mais les ma îtres ne   sont­ils pas un milliard de fois plus cruels, plus injustes et plus violents   envers eux ? Nous autres   Blancs, de quel droit traitons nous des hommes de cette mani ère, en les consid érants comme moins   que des b êtes   ? De quel droit leur  ôtons nous leur libert é   ? De quel droit leur brisons nous leur vie   ? ­ Les Noirs choisissent eux­m êmes de se vendre. Un homme qui est libre, n’est­il pas en droit de   pouvoir choisir lui­m ême quoi faire de sa vie   ? Pourquoi, si un n ègre souhaite se vendre, n’aurait il   pas le l égitime droit   de le faire ? demanda Jefferson. Il leva les sourcils d’un air interrogateur. ­ Vous m’avez dit il y a quelques instants qu’ils naissent esclaves, or un esclave n’est pas libre. Ou   bien vous admettez donc que les Noirs sont des hommes libres, d éclarais­je, d’une voix qui trahissait   mon sentiment de victoire. Cependant, vous osez maintenant dire que les esclaves ont choisis cette   vie. Mais un homme ne peut se vendre, car un esclave ne poss ède rien, or que re çoit un esclave   lorsqu’il se vend   ? De l’argent. Cette monnaie passe en possession de son acheteur au moment m ême   o ù il la per çoit. De plus, quelques pi èces valent­elles une vie   ? Je ne pense pas. Une vie ne vaut rien,   mais rien ne vaut une vie.

  ». »

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