DIDEROT, Jacques le Fataliste, Analyse du texte de la page 92 à la page 99

« « corvée », en se dégageant de toute responsabilité envers le lecteur, « (...)je m'en lave les mains(...) ». Ainsi, il semble laisser le lecteur seul face à ce débit d'information.

Mais à contrario, il ne peut se passer de reprendre le récit , et y revient une ligne après, mais enparlant de généralités naturelles, afin de commenter les réactions possibles que le lecteur a pu avoir, tout en cherchant sans cesse à approcher son commentaire de fait« réels », « (...)j'ai rencontré le pendant du Médecin malgré lui(..) » pièce rédigée par MOLIERE à l'époque. Dans cette troisième partie, Diderot cherche alors à introduire la vérité à une fiction en l'insérant artificiellement dans un référent réel, tout en recréant des liens entreces différents moments. Puis dans la quatrième et dernière partie de cette extrait, après avoir redonné quelques base au lecteur, semblant avoir un quelconque rapport avec le précédent durécit.DIDEROT y coupe court et introduit un dialogue entre deux personnages « Gousse » et « sa femme » sortis de nul part dont on ne connait ni le début, ni le but, etsans enchaînement logique dans l'histoire. Cette introduction de dialogue inattendue, est une volonté de l'auteur montrant qu'il à tout le monopole des décisions sur son ouvrage et qu'il est en son pouvoir denous emmener là où il le désire, sans « préavis ». Ici le lecteur est une nouvelle fois déstabilisé, permettant également a DIDEROT de se détacher encore du roman traditionnel. De plus, dans l'inclusion de ce dialogue, un personnage se détache, celui de Gousse.

Ainsi, ce personnage semble se détacher de tous les personnage de l'époque,autant dans sa dimension psychologique que morale, d'ailleurs DIDEROT le nomme « original ». Ce personnage n'est pas sans nous faire penser aux deux capitaines duellistes dans l'histoire du capitaine de Jacques.Tous ces personnage sont des personnages singuliers se détachant du récit de base, c'est-à-dire des personnages dont le caractère et les actions se distinguent despersonnages propres à l'époque de DIDEROT. Cependant cela montre encore une dualité au sein de cette ouvrage.

Car à la fois, les personnages se détachent du roman traditionnel et cherche à se rapprocher d'unréel démontrer par DIDEROT (comme cité plus haut), et en même temps ces « originaux » ne peuvent être autre chose que des « personnages » fictifs et donc irréel. Ainsi cette extrait nous dépeint, déjà quelques caractéristiques propre au roman Jacques le Fataliste et son maître.

Un roman complexe , basé sur la coexistence descontraires, la critique d'une société de son époque, ainsi qu'un désir d'une revendication de singularité propre.. »