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dissertation sur "Les confessions" de Rousseau

Publié le 08/01/2014

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Sujet 4 : « Tout est bien sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme. » Douce est la berceuse des cieux, celle qui nous accompagne avant la naissance, celle qui nous endors sereinement, sans crainte, ni soucis. Jusqu'au moment, où on est propulsé avec violence sur cette planète sans pitié, où tout va de travers, le sommeil y est le seul refuge, si ce n'est que l'amour adoucis les difficultés. C'est ainsi que Rousseau aurait pu contraster la matière pure sortant droit des mains du divins, et ce que, nous, hommes brutaux, en devenons. Dans ses propos tirés de « L'Emile »: « Tout est bien sortant des mains de l'Auteur des choses, tout dégénère entre les mains de l'homme », Rousseau insiste sur ces problèmes de l'humanité qu'il dénonce, notamment la nature de l'homme, qui selon lui se dégrade au fur et à mesure du temps qu'il passe dans cette société. Ainsi, dans cette dissertation, malgré la difficulté de comparaison entre cette phrase tirée de « L'Emile » et « Les confessions », nous allons aborder les façons avec lesquelles Rousseau démontre sa pensée, mais également, approfondir so...
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« vérité de la nature ; et cet homme ce sera moi.

Moi seul.

Je sens mon cœur et je connais les hommes.

Je ne suis fait comme aucun de ceux que j'ai vus ; j'ose croire n'être fait comme aucun de ceux qui existent.

Si je ne vaux pas mieux, au moins je suis autre.

Si la nature a bien ou mal fait de briser le moule dans lequel elle m'a jeté(...) », ici, Rousseau en reviens au moule imposé par la société, il démontre que même en tentant de s'en éloigner, il est lié à elle, il en subit les retombées. Et enfin, pour observer plus en profondeur le chemin qui mène à cette dégénérescence de la nature, nous allons nous attarder sur la voie qui mène l'enfant pure et innocent à sa perte, perte qui inclue méchanceté, vices, ainsi que disparition de l'innocence.

« Ce sont presque toujours de bons sentiments mal dirigés qui font faire aux enfants le premier pas vers le mal.

», nous pouvons en revenir à l'éducation, qui est pour Rousseau le principal acteur de cette dépravation, on remarque que tant qu'il était livré à lui-même, il était bon, sans volonté de quelconque vilenie, sans idée du mal.

Alors que cette répression de liberté entraîne cette dégradation dans le comportement humain, elle n'est pourtant pas forcément mauvaise de nature, elle pour volonté d'éduquer, d'inculquer le savoir nécessaire à l'enfant, mais elle le fait de façon détournée, le prive de sa jeunesse, le pousse à découvrir la société telle qu'elle est, c'est le prix à payer. Pour conclure, on observe que Rousseau suit sa ligne de pensée à travers ses ouvrages, notamment dans les différents livres des confessions, où il explique au fur et à mesure de sa vie, comment lui même a éprouvé cette dégénérescence, mais malgré cette idée, cela ne l'empêche pas de trouver du bon chez l'homme, notamment son côté le reliant à la nature, le rendant libre de la société, libre de penser par lui-même.

C'est cette opposition qui donne tout l'intérêt à ce propos, car elle cache une forte critique de la société, pas forcement de l'être humain, mais bien de ce qu'il crée de ses mains, de ce que la bienséance tisse autour de la nature humaine. Au final, l'homme est-il le reflet de la société ou la société est-elle le reflet de l'homme ? 2. »

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