Dom Juan de Molière (1665) : ACTE I scène 2

« - Au contraire, Dom Juan fait l’éloge de l’inconstance car pour lui c’est de l’équité à la beauté des femmes.

« toutes les belles ont droit de nous charmer » (l.11-12) ou encore « l’avantage d’être rencontrée la première […] qu’elle ont toutes sur nos c œurs » (l.12 à 14). - Dom Juan utilise un présent de vérité général « tout le plaisir de l’amour est dans le changement » (l.23) ce qui montre que c’est une réalité universelle et non quelque chose qu’il invente. - Il y a présence du champ lexical de la beauté et du regard « belle chose » (l.8) « autres beautés » (l.10) « charme » (l.12) « yeux » (l.18) « beau visage » (l.21) - Les expressions hyperboliques comme « rien de si doux » (l35) « et si j’en avais dix mille je les donnerais tous » (l.

21-22) « douceur extrême » montrent son appétit intense et sa fascination envers les femmes. - Dom juan se présente comme une victime de la beauté qui le séduit et à qui il « cède facilement » (l.15) et qui le « ravit partout où [il la] trouve » (l.15) - Il se sert aussi d’oxymores « douce violence » (l.16) « douceur extrême à réduire» (l.

26) qui atténuent l’argumentation et qui visent à accentuer l’idée de faiblesse de DJ. - DJ se justifie en expliquant que l’homme est fait pour rendre hommage à la beauté de la femme « engagé » (l.16) « n’engage point » (l.17) « la nature nous oblige » (l.

19) II) Un maître de la parole : 1- Un orateur brillant : - Généralisation avec le passage du « je » au « nous » donc il intègre d’autres personnes dans son argumentaire « nous nous endormons » (l.31) « nous avons envi de la faire venir » (l.29) - Présence de phrases exclamatives « les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux !» (l.10) et de termes forts comme « ridicules » (l.11) pour accentuer et donner du poids à ses propos - Présence d’une importante ponctuation et de connecteurs logiques ce qui rend sa tirade mieux structurée et fait passer au mieux ses idées.

C’est donc un bon orateur. - Il utilise un vocabulaire galant pour séduire dans son argumentation « les tributs où la nature nous oblige » « charmes inexplicables » (l.

22-23). »