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Dossier-Vers la fin des civilisation

Publié le 29/09/2013

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Dossier Vers la fin des civilisation " La crainte de la fin des civilisation apparaît au XXeme siecle aprèse la Première Guerre mondiale et ses conséquences terribles. Les conflits quei suivent (guerre civile espagnole, Seconde Guerre mondiale etc) donnent naissances, eux aussi , a des réflexions inquetes de la part des écrivains. " Dans ce dossier, 6 textes nous sont proposés. Les deux premiers (La crise de lʼesprit, écrit par Paul Valéry en 1919 ; et Considérations actuelles sur la guerre et la mort, de Freud, en 1915) sʼinscrivent dans les inquiétudes directement liées à la Grande Guerre et peuvent être liés par la crainte de leurs auteurs de voir la «civilisation« soit-disant évoluée, sʼeffondrer avec la guerre. Par ailleurs, les deux auteurs soulignent la spécificité de cette guerre, plus rude et dangereuse que les guerres passées en raison des progrès technologiques. Cʼest pourquoi, un lien est possible avec le texte dʼHervé Bazin, «la civilisation retournée contre elle-même« dans Ce que je crois (1977), qui imagine la réaction du duc de Sully devant les dérives...

« solidarité de leurs auteurs envers les hommes qui souffrent de la guerre.

" Ainsi nous procéderons en trois temps.

Nous étudierons tout dʼabord la crainte dʼune fin des civilisations, crainte liée à la guerre et ses conséquences.

Puis, nous verrons que le progrès technique du XXe siècle peuvent être source dʼun danger pour les civilisations.

Enfin, nous verrons que les écrivains sʼengagent pour le respect de lʼhomme, de lʼhumanité, et de la civilisation, tout au long du XXe siècle.

" " Dans lʼentre-deux-guerres, à la suite de la Première Guerre, des intellectuels prennent conscience des risques encourus par les civilisations en cas de guerre.

La brutalité du premier conflit mondial choque et inquiète, ce qui mène des penseurs comme Paul Valéry et Sigmund Freud, a sʼinterroger sur lʼorigine de tant de violence, dans un monde pourtant civilisé. " Avant même de sʼinterroger sur lʼorigine de cette barbarie, ces auteurs craignent la fin des civilisations.

Paul Valéry écrit ainsi «Nous autres, civilisations, nous savons que nous sommes mortelles».

Il dresse la comparaison avec des sociétés ancestrales aujourdʼhui disparues, malgré leur brillant passé.

Néanmoins, avant la guerre, la société nʼavait pas conscience de sa finitude, comme lʼécrit Valéry «Nous ne pouvions pas les compter.

Mais ces naufrages, après tout, nʼétaient pas notre affaire».

La guerre est un choc et la prise de conscience est brutale : «Et nous voyons maintenant que lʼabîme de lʼhistoire est assez grand pour tout le monde.

Nous sentons quʼune civilisation a la même fragilité dʼune vie».

Les nombreuses victimes de la guerre, la perte de sens dʼun conflit si meurtrier, conduit lʼauteur a ces réflexions inquiétantes.

De la même façon, quelques années plus tôt, en 1915, Freud exprime sa «désillusion» : alors que la civilisation se disait évoluée et différente des civilisations passées, la guerre montra le contraire.

Ainsi, les hommes ne semblent pas avoir changé, en témoigne le conflit meurtrier : «Mais on pouvait penser que les grands peuples, quant à eux, auraient acquis une conscience suffisante de leur communauté et assez de tolérance à lʼégard de leur disparité,. »

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