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LE DIRECTOIRE: De la fin de la Convention au coup d'Etat de Brumaire (Travaux Personnels Encadrés – HISTOIRE & CIVILISATION - Enseignements Pratiques Interdisciplinaires)

Publié le 01/05/2016

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histoire

Recherche documentaire, Pistes de travail & Axes de recherches pour exposé scolaire (TPE – EPI)

Le Directoire tente par ailleurs de stabiliser les finances publiques dans un contexte de réveil économique. En décembre 1798, une réorganisation de la fiscalité est mise en place avec notamment la création d'un impôt nouveau sur les portes et les fenêtres - essai original d'imposition des signes extérieurs de richesse. Cependant, malgré une baisse notable, le déficit reste important : 260 millions pour l'an VI (sept. 1797-sept. 1798),

 

60 millions pour l’an VII (sept. 1798-sept. 1799).

 

Parallèlement, de 1796 à 1799, les bonnes récoltes s'enchaînent (ce qui provoque toutefois une baisse des prix agricoles), la culture de la pomme de terre se répand, de même que celles du lin et du chanvre. La production de charbon quadruple. La première exposition industrielle est organisée en 1798 à Paris.

 

Pour soutenir la politique de conquête du Directoire, la loi du 19 fructidor an VI (5 sept. 1798) introduit en France le principe du service militaire obligatoire des hommes âgés de vingt à vingt-cinq ans. Le premier contingent appelé est fixé à 200000 citoyens. L'armée reprend ainsi un caractère national qu’elle avait perdu en devenant, à partir de 1794-1795, une armée de métier. Cette mesure doit également éviter à l’armée de devenir une force « prétorienne » au service de généraux ambitieux.

 

L'expédition d'Égypte

 

Après l'échec d'un projet de débarquement en Angleterre (hiver 1797-1798), le Directoire décide de confier à Bonaparte le commandement d'une expédition en Égypte. L'objectif

l'époque (Dupont de Nemours, Bernardin de Saint-Pierre, le peintre David...), cette nouvelle religion sombre rapidement dans le ridicule, au point que les théophilanthropes reçoivent le surnom de «filous en troupe».

 

C'est dans ce contexte qu'interviennent 

histoire

« passent à l'action avec pour objectif de renverser le Directoire.

Une organisation secrète est créée, où se mêlent bon nombre de Jacobins mécontents.

Mais un des conspirateurs dénonce le complot.

Babeuf est arrêté (ainsi que les principaux meneurs du mouvement) en mai 1796 et exécuté un an plus tard.

LE PtRIL ROYALISTE ET LE COUP D'ÉTAT DU 18 FRUCTIDOR Le Directoire peut se flatter d'avoir conjuré le péril jacobin.

Reste celui lié aux royalistes.

La majorité d'entre eux, renonçant à l'idée d'un coup de force, veulent désormais conquérir l'opinion et s'imposer aux élections de 1797 (ce qui leur permettrait de rétablir légalement la monarchie).

Tactique payante, puisque les élections d'avril (pour le renouvellement d'un tiers des Conseils) voient la victoire des royalistes modérés.

Des mesures en faveur des émigrés et des prêtres réfractaires sont aussitôt adoptées.

Très vite, un conflit paraît inévitable entre les Conseils, contrôlés par les monarchistes, et le Directoire, à majorité républicaine modérée (sous • la houlette de BamiS ).

Conscient du danger , ce dernier fait appel à l'armée pour débloquer la situation, en violation de toute En accord les généraux Hoche et Bonaparte, 30 000 hommes sont massés aux environs de Paris.

Le 18 fructidor an V (4 sept.

1797), l'armée procède à l'arrestation des principaux députés royalistes, et les résultats des élections sont partiellement annulés, ce qui permet aux Conseils de retrouver une majorité républicaine.

l'IMPOSSIBLE STABILISATION (SEPT.

1797-IUIN 1799) LE DURCISSEMENT DU AtCIME ET LE COUP D'ÉTAT DU 22 FLORtAL Après le 18 fructidor, le Directoire pratique une politique autoritaire qui achève de le discréditer.

La liberté de la presse est supprimée pour un an, et plusieurs dizaines de journalistes sont déportés; une vigoureuse épuration du personnel administratif est lancée; un nouveau régime de terreur est mis en place, visant les émigrés et les prêtres réfractaires.

Parallèlement, le Directoire met en place un nouveau culte, la théophilanthropie («amour de Dieu et des hommes»).

Malgré le soutien d'une partie de l'élite intellectuelle de l'époque (Dupont de Nemours, Bernardin de Saint-Pierre, le peintre David ...

), cette nouvelle religion sombre rapidement dans le ridicule, au point que les théophilanthropes reçoivent le surnom de. »

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