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En quoi la pièce FIN DE PARTIE permet elle de « mettre en situation » la « faillite des valeurs humaines » ?

Publié le 05/09/2012

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L’amour -> En ce qui concerne l’amour dans la pièce, si l’on peut parler d’amour, nous ne pouvons pas dire qu’il y ait réellement de signes distinctifs. Le « couple « Clov/Hamm ne montre pas l’amour qu’un « père « devrait donner à son fils (même s’il est adoptifs) et réciproquement. « Hamm – Tu ne m’aimes pas. Clov – Non. Hamm – Autrefois tu m’aimais. Clov – Autrefois « (page 18) Hamm est conscient de ses actes, « Je t’ai trop fait souffrir. (Un temps) N’est ce pas ? « (Page 19) Mais il ne fait rien pour arranger les choses malgré son « Pardon « et ne montre aucuns gestes d’affections. Si l’on se tourne vers le couple Nell/Nagg, nous savons qu’ils se sont aimés mais aujourd’hui les signes pouvant témoigner de leur amour, tombent en échec. Ainsi lorsqu’ils veulent s’embrasser, la distance entre les deux poubelles fait qu’ils ne peuvent pas « Nagg – Embrasse. Nell – On ne peut pas. Nagg – Essayons. Les têtes avancent péniblement l’une vers l’autre, n’arrivent pas à se toucher, s’écartent. « (Page 27)

« l'odorat, lui aussi est mauvais.

« Hamm – Tu pues déjà.

Toute la maison pue le cadavre.

Clov – Tout l'univers.

» (Page 63).

Nous ne pouvons que constater que lessens ici ont un rôle en grande faillite ! Qui évidemment se détachent de tous sentiments possibles sur Terre. L'amour -> En ce qui concerne l'amour dans la pièce, si l'on peut parler d'amour, nous ne pouvons pas dire qu'il y ait réellement de signes distinctifs.

Le « couple »Clov/Hamm ne montre pas l'amour qu'un « père » devrait donner à son fils (même s'il est adoptifs) et réciproquement.

« Hamm – Tu ne m'aimes pas.

Clov – Non.Hamm – Autrefois tu m'aimais.

Clov – Autrefois » (page 18) Hamm est conscient de ses actes, « Je t'ai trop fait souffrir.

(Un temps) N'est ce pas ? » (Page 19) Maisil ne fait rien pour arranger les choses malgré son « Pardon » et ne montre aucuns gestes d'affections.

Si l'on se tourne vers le couple Nell/Nagg, nous savons qu'ils sesont aimés mais aujourd'hui les signes pouvant témoigner de leur amour, tombent en échec.

Ainsi lorsqu'ils veulent s'embrasser, la distance entre les deux poubellesfait qu'ils ne peuvent pas « Nagg – Embrasse.

Nell – On ne peut pas.

Nagg – Essayons.

Les têtes avancent péniblement l'une vers l'autre, n'arrivent pas à se toucher,s'écartent.

» (Page 27) Le rire -> En ce qui concerne le rire dans cette œuvre tous les éléments comiques tombent en échec.

Il s'agit de savoir si les personnages savent réellement rire ets'amuser.

Entre Hamm et Clov le rire n'est utilisé qu'à des fins ironiques et moqueuses, « Hamm.

- On n'est pas en train de ...

de ...

signifier quelque chose? Clov.

-Signifier? Nous, signifier ! (Rire bref.) Ah elle est bonne ! » (Page 47), ou bien à la page 80, « Hamm – Tout cela est plaisant en effet.

Veux tu que nous pouffions unbon coup ensemble ? Clov (ayant réfléchi) – Je ne pourrais plus pouffer aujourd'hui.

Hamm (ayant réfléchi) – Moi non plus.

» Ou encore, « Hamm – (...) On ne ritpas ? Clov (ayant réfléchi) – Je n'y tiens pas.

Hamm (ayant réfléchi) – Moi non plus.

» (Page 23).

Les deux personnages n'arrivent tellement plus à rire ensemble,qu'ils essaient de faire entrer le public comme élément divertissant mais là encore c'est un échec « Clov – (...) Je vois...

une foule en délire.

(...) (Il baisse la lunette setourne vers Hamm) Alors ? On ne rit pas ? Hamm (ayant réfléchi) – Moi non.

Clov (ayant réfléchi) – Moi non plus.

» (Page 43) La blague de Nagg sur le tailleuranglais est comique en elle-même.

Elle faisait rire Nell autrefois mais ne la fait plus rire aujourd'hui.

« Nell – Elle n'est pas drôle.

Nagg – Elle t'a toujours fait rire.

»(Page 33)La joie est révolue.

Le rire n'arrive plus à pimenter la vie des personnages, les sujets de conversations sont systématiquement répétés.

Les questions sur l'heure ducalmant, le temps qu'il fait, savoir si l'autre va bien...

etc.

sont rébarbatives.

Et si l'on cherche plus loin, les personnages ne possèdent plus de choses auxquelles serattraper.

Ni même les croyances, Dieu, est objet de conviction.

A la page 73, c'est Hamm qui souhaite faire passer Dieu, la prière avant le repas, en l'occurrence icila dragée inexistante.

Mais c'est aussi lui qui se « décourag[e] le premier » suivi de « je t'en fous ! » « Bernique » « Macache » et « salaud » et de la digne conclusionque l'on pourrait apposer à l'œuvre précédant fin de partie, en attendant Godot « Il n'existe pas ! » Conclusion : Par conséquent, nous pouvons exprimer que la mise en situation de la faillite des valeurs humaines est permise grâce.... »

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