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En quoi l'emploi du point de vue interne contribue-t-il à l'intensité dramatique de ces scènes ?

Publié le 04/11/2012

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Ce passage

accentue encore plus la pitié et la compassion éprouvée par le lecteur à l’égard du soldat.

Ainsi, le point de vue interne donne aux trois derniers textes de ce corpus une chaleur humaine, notamment

par l’utilisation du discours direct qui rapporte directement les pensées et les paroles du personnage, ce qui

crée un lien plus ou moins intime avec le lecteur. Ce procédé donne une certaine vraisemblance au

personnage romanesque.

Le lecteur est ainsi en admiration et se rapproche plus facilement du personnage. Il compatie et prend même

pitié du personnage dans certaines situations.

« les propos soient directement rapportés au discours direct nous font encore plus rapprocher du personnage et à comprendre les motivations et les craintes de celui-ci.

Comme décrit brièvement dans l’introduction, le mot dramatique relate d’une sensation de peur, d’un évènement fatal et tragique, quelque chose qui constitue un drame violent et pathétique.

En effet, dans les quatre textes de corpus, les personnages sont confrontés à la mort : Horace se livre à une bataille féroce contre une tigresse, Gaude va se faire abattre en pleine bataille, Kyo fait le choix de se suicider et Grange est blessé pendant la guerre.

L’environnement dans lequel ils sont placés favorise également cette intensité dramatique.

Lorsqu’on est en pleine guerre par exemple, la mort est omniprésente.

Cependant, ce qui rend cette intensité dramatique encore plus importante est bien entendu la focalisation interne employée par le narrateur.

Le lecteur peut sympathiser avec le soldat qui « vomit à petits coups le vin rouge et le peu de biscuits qu’il avait mangé » pour évacuer un peu son angoisse et sa peur.

Le prisonnier Kyo va mourir pour « donn[er] un sens à sa vie » Il veut préserver sa dignité.

C’est « un acte exalté, la suprême expression d’une vie ».

Zola associe la mort du soldat français Gaude à la fin d’une légende.

Gaude «eut un petit hoquet, il s’en alla dans un ahurissement d’enfant, tel un pauvre être borné, un insecte joyeux, écrasé sous la nécessité de l’énorme et impassible nature.

».

Ce passage accentue encore plus la pitié et la compassion éprouvée par le lecteur à l’égard du soldat.

Ainsi, le point de vue interne donne aux trois derniers textes de ce corpus une chaleur humaine, notamment par l’utilisation du discours direct qui rapporte directement les pensées et les paroles du personnage, ce qui crée un lien plus ou moins intime avec le lecteur.

Ce procédé donne une certaine vraisemblance au personnage romanesque.

Le lecteur est ainsi en admiration et se rapproche plus facilement du personnage.

Il compatie et prend même pitié du personnage dans certaines situations.. »

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