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Est-il exact e dire que la notion de liberté est la découverte centrale du siècle des Lumières ?

Publié le 07/06/2012

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A cette époque, la religion est partout présente dans la société. L’affaire Calas, par exemple, dans laquelle on inflige une terrible torture à un homme pour raisons religieuses montre à quel point l’église peut se montrer violente. Voltaire, qui d’ailleurs réagit face à cette affaire, montre également son mécontentement à travers Candide ou l’Optimisme : en élaborant une monstration ironique par l’absurde et à travers la naïveté du personnage, l’auteur montre que la religion s’est transformée en fanatisme immodéré qui ne peut être respecté : il faut imposer une tolérance religieuse. Mais au-delà de la religion, Voltaire veut aussi atteindre une tolérance plus large et donc une véritable justice, comme le montre son ouvrage le Traité sur la tolérance, inspiré du supplice de Jean Calas. Voltaire ébranle l’opinion publique en remettant en cause les erreurs fatales qu’ont commises les autorités qui, avec de la raison et une tolérance au niveau de l’Homme en général, auraient pu être parfaitement évitées.  Un concept qui reste primordial puisque c’est lui qui détermine le savoir et les pensées d’une génération est l’éducation. Par son ouvrage Emile ou de l’éducation, Rousseau montre l’importance de l’éducation à travers le travail. En effet, il prouve l’utilité et même la nécessité d’avoir un travail en citant deux métiers qui s’opposent (agriculteur et artisan) mais qui ont chacun des avantages. Cette éducation, si elle peut être transmise par un précepteur à l’oral, doit pouvoir se baser sur des bases écrites : l’imprimerie, dont on peut retrouver des informations dans « L’imprimerie en lettres « de l’Encyclopédie permet de regrouper les connaissances dans des ouvrages facilement accessibles à l’enseignement puisqu’ils sont diffusés largement et en grande quantité (pour l’époque). Et comme « le savoir c’est le pouvoir «, plus on est instruit, plus on a la capacité d’agir dans le monde qui nous entoure, d e comprendre donc d’influencer la société.   

« amenés par la guerre opposés au bonheur qu’apporterait la paix, l’auteur veut inciter le lecteur à aller vers cettepaix pour, au final, atteindre sa liberté sociale et individuelle.Montesquieu écrits les Lettres persanes.

Dans la lettre XXIV, il part des mauvais comportements parisiens, de leurfolie et de leur crédulité, pour dénoncer les autorités qui manipulent le peuple et usent excessivement de leurpouvoir.

Montesquieu revendique ici une liberté politique, c’est-à-dire ce qui concerne la gérance des richesses, lespolitiques monétaires à mettre en place et la guerre, mais plus globalement la possibilité de penser, de ne pas selaisser manipuler.

Par là, il dérive sur une liberté de critique politique permise lorsque l’on a conscience que lasituation est mauvaise et déséquilibrée.

Montesquieu écrit également L’esprit des lois dans lequel il fait une critiquemoraliste qui rejoint d’ailleurs la pensée de Rousseau : pour lui, il n’y a pas de liberté sans lois, les désirsuniversalisés s'annuleraient et cela n’aboutirait à rien.

Donc, selon Montesquieu, les peuples doivent être libres, maiscette liberté a des limites : pour garder cet équilibre, la société et le gouvernement doivent être aussi sains l’un quel’autre, et pour cela, il faut une base sociale vertueuse (il développe cette notion de vertu dans le chapitre III deL’esprit des lois).Voltaire lui se tourne vers la liberté religieuse dont on peut trouver une revendication implicite dans Candide oul’Optimisme : en associant y la description de morts atroces, les expressions montrant la saisie et l’emprisonnement,à la religion, l’auteur veut dénoncer l’absence totale de liberté du peuple qui lui-même, aveuglé, ne réagit pas à sapropre condition.On peut ici faire une séparation entre les hommes et les femmes qui ont, depuis toujours dans notre société, desrôles et des statuts différents.

Olympe de Gouge va donc dénoncer dans son « Postambule » de la Déclaration desDroits de la Femme et de la Citoyenne, l’impossibilité d’agir et de vivre sans être soumis aux autres d’une femme.

Cetouvrage est donc écrit par une femme, ancêtre du féminisme, héritière des Lumières, qui croit en la Révolution (ellefait d’ailleurs référence aux événements de 1789 à travers sa métaphore « le tocsin de la Raison »).

Cette femmefait une critique des hommes et de la société machiste coupables de discrimination et de trahison envers lesfemmes, mais aussi une critique des femmes elles-mêmes qui ont des vices (elles utilisent leurs charmes à mauvaisescient et ne sont pas solidaires).

En les appelant à la révolte avec véhémence, Olympe de Gouge souhaite arracherles femmes à l’esclavage des hommes et redonner leur vertu aux femmes par la liberté.Rousseau, à travers son écrit Emile ou de l’Education, conjugue plusieurs formes de liberté à la fois.

En mimantd’abord une mère noble scandalisée qui apprend que son fils doit travailler, puis un précepteur qui critique le statutde ces mêmes nobles, Rousseau dénonce cette catégorie oisive qui empêche leurs enfants d’apprendre et deprendre un travail : il revendique donc la liberté de s’instruire.

Il y associe deux autres libertés qui sont la liberté decirculer lorsqu’il décrit un artisan qui s’en va comme il le souhaite, et la liberté de commerce en prenant l’exempledeux métiers – agriculteur et artisan – dont la vente de la production va permettre de faire vivre l’homme.

On peutalors en déduire une dernière sorte de liberté globale que l’homme va pouvoir acquérir s’il respecte, développe etutilise les trois précédentes : l’indépendance, c’est-à-dire la liberté individuelle.Bien que certains de leurs idées, les philosophes ne les exposent pas immédiatement sans détours.

C’est au fil desannées que la liberté va se développer et s’affirmer avec de plus en plus de force.Malgré l’époque de la Régence où l’autorité est beaucoup moins stricte que sous Louis XIV (décédé peu avant en1715), Montesquieu préfère éviter la censure par plusieurs subterfuges.

En 1721, il fait publié son roman épistolaireles Lettres persanes à Amsterdam, sous anonymat, en disant dans sa préface que « je ne fais donc que l’office detraducteur » : il ne s’affirme donc pas comme étant l’auteur de cet ouvrage.

Mais malgré une situation d’énonciationplacée dans le cadre de l’histoire fictive de deux perses venus en séjour à Paris, le message de Montesquieu,critiquant sa société, transparaît fortement.

Au contraire, dans le « Postambule » de la Déclaration des Droits de laFemme et de la Citoyenne d’Olympe de Gouge publié en 1791, l’auteur n’utilise pas une énonciation différée : elles’adresse aux femmes un message de scandale et de révolte directement, sans détours.

Elle utilise des interjectionspour appuyer la véhémence de l’appel, des apostrophes impératives pour inciter à l’action et des exclamationsaccompagnées de nombreuses questions rhétoriques pour interpeller la lectrice.

Alors que soixante-dix ansexactement se sont écoulés entre ces deux écrits, on remarque un total changement de mode de situationd’énonciation, qui se fait donc parallèlement à la chronologie.On constate à travers la littérature et les points de vue variés des plus grands philosophes français qu’il y a en effetde nombreuses formes de liberté, et cela montre que cette liberté touche à tous les domaines de la société.

Cela luidonne toute son importance et la rend aussi centrale dans la vie de chaque homme que globale d’autant plus queles philosophes s’affirment de plus en plus au cours du temps. Léon Blum a dit que « Toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantirl'existence ».

On peut ici s’interroger sur cette « existence » évoquée et sur la façon dont les hommes peuvent lamener : en effet, au-delà du fait d’être vivant, exister c’est avoir conscience d’être une réalité.

Et pour cela,chaque personne doit avoir en tête certains concepts.

La liberté ne pourra être atteinte qu’à travers ledéveloppement de ces idées primordiales. Le siècle des Lumières se caractérise par le refus de l’absolutisme et de nombreuses idées nouvelles.

Ce nom de« Lumières » a été choisi pour montrer que se développe une clarté nouvelle a contrario de l’obscurantisme dessiècles précédents, surtout durant la longue période des guerres de religion.

Les Lumières sont comme la continuitéde l’humanisme, mais dans un cadre encore plus laïque et privilégié.

Pour cela, des idées extrêmement importantesdoivent être développées.Le concept principal accompagnant l’intelligence qui, depuis la naissance de l’Homme, le distingue de toute lesautres races animales est la faculté de connaître et de juger, de distinguer le vrai du faux et de régler sa conduite,de justifier et argumenter : c’est la raison.

Elle est l’idée principale du mouvement des Lumières.

Les philosophes ontconscience de cette raison qu’ils développent et vont essayer de transmettre au peuple.

Dans ce but, Diderot utiliseun exemple simple et concret, et écrit donc l’article « Paix » de l’Encyclopédie.

Il y dénonce la maladie mentale des. »

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