Devoir de Philosophie

Explication linéaire poème La bicyclette de Jacques Reda.

Publié le 01/05/2024

Extrait du document

« Texte bac n° 5, « La bicyclette », Jacques Reda. 1ER mouvement : La lumière révélatrice de l’objet. Le poète commence par installer un cadre réel, banal : le cadre spatiotemporel est précis : « dans la rue », « un dimanche », « à six heures ». Il semble se promener calmement, comme en témoigne le participe présent : « passant ». L’adverbe de temps : « soudain » mis en lumière par sa position de contre rejet, arrête le poète et le lecteur et suspend le quotidien.

La vision du poète est exprimée par la découverte d’un « corridor » au bout duquel nature et lumière baignent les « rayons d’un vélo ».

Cette observation s’étend des vers 2 à 6.

Un enjambement permet de suivre le regard et les impressions ininterrompues du poète et crée une mise en attente puisque le vélo est désigné à la fin du vers 6.

C’est donc d’abord le motif de la lumière qui permet d’ouvrir le paysage.

En effet, le deuxième vers exprime une certaine sensation d’enfermement : « un corridor fermé ». Les « vitres » sont une sorte de transition entre ce qui est clos et l’ouverture du cadre.

La vitre ferme l’espace mais laisse passer la lumière. Le champ lexical de la lumière apparait : « torrent de soleil » : métaphore et hyperbole, contrastant avec l’étroitesse du corridor, « éclats palpitants » (v5) ; « des gouttes d’or » (v6).

Ce motif est entrelacé avec celui de la nature : « entre les branches » (v3), « à travers les feuilles d’un jardin » (v4), « au milieu du paysage » (v5) L’immobilité du cadre au début du texte se change en mouvement du fait du verbe « pulvérise » (v4) et « palpitants » (v5) : rappelle les battements du cœur. Cette ouverture sur la lumière baignant un lieu naturel nous conduit à la découverte du vélo, annoncée après un silence matérialisé par le long tiret.

Le verbe « roule » au vers 3 anticipait déjà cette découverte (allitération en « r » qui pourrait évoquer le bruit du vélo) et « les rayons d’un vélo » (v6), associent définitivement la lumière et la bicyclette. Le vers 7 est un alexandrin régulier, le seul alexandrin du poème.

Sa régularité est soulignée par le deuxième hémistiche : « de proportions parfaites ».

La lumière révèle enfin l’objet, décrit de façon méliorative. 2ème mouvement : un cadre propice à la métamorphose de la bicyclette. Sa dimension quasi-magique est soulignée par la subordonnée du vers 8 : « Qui touche.... »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles