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EXPOSE FRANCAIS THEME : PRESENTATION DE L’ŒUVRE MADAME BOVARY ET DE SON AUTEUR GUSTAVE FLAUBERT

Publié le 12/05/2023

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« EXPOSE FRANCAIS THEME : PRESENTATION DE L’ŒUVRE MADAME BOVARY ET DE SON AUTEUR GUSTAVE FLAUBERT PLAN INTRODUCTION I. II. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE 1. BIOGRAPHIE 2. BIBLIOGRAPHIE STRUCTURE ET RESUME DU ROMAN 1. STRUCTURE DU ROMAN 2. RESUME CONCLUSION EXPOSANTS: PROF: Mme DIOUF SOPHIE EMMANUELA DIAGNE JEANNE MELANINE DIEDHIOU KADIDIATOU DIALLO MALICK KANDE MOUHAMED DIOUF MOUHAMED LATSOUK FAYE INTRODUCTION Édité par Michel Lévy frères est paru à Paris en 1857, Madame BOVARY est un roman écrit par GUSTAVE FLAUBERT.

Cette œuvre dont l’écriture démarre en 1851 est achevée 5 ans après c’est-à-dire en 1856.

À cette époque, le réalisme est un nouveau courant de pensée littéraire en gestation.

Ce roman de Flaubert présente des aspects à la fois du réalisme naissant mais également quelques éléments romantiques. I. BIOGRAPHIE ET BIBLIOGRAPHIE Gustave Flaubert est né 12 décembre 1821.

Il est le deuxième enfant d’Achilla Cléophas Flaubert, chirurgien-chef à Rouen, et de Anne Justine, née Fleuriot.

Durant son enfance, il sera délaissé par rapport à son frère aîné brillant élève admiré par la famille qui succèdera d’ailleurs à son père comme chirurgien chef, Gustave Flaubert passe une enfance assez triste, marquée par l’environnement sombre de l’appartement de fonction de son père à l’hôpital de Rouen, mais adoucie par sa complicité avec sa sœur cadette, Caroline née trois ans après lui. Adolescent aux exaltations romantiques et attiré par l’écriture, il effectue une scolarité sans enthousiasme au Collège Royal puis au lycée de Rouen, à partir de l’année 1832 : il en est renvoyé en décembre 1839 pour indiscipline et passe seul le baccalauréat en 1840.

Le premier événement notable dans sa biographie est la rencontre à Trouville-sur-Mer, durant l’été 1836 de Élisa Schlésinger qui marquera toute sa vie : il transposera d’ailleurs cette rencontre dans L’Éducation sentimentale. Dispensé de service militaire, Flaubert entreprend sans conviction, en 1841, des études de Droit à Paris : il mène une vie agitée rencontrant des personnalités des mondes littéraire et artistique comme Victor Hugo ou Maxime Du Camp qui deviendra son grand ami.

Il abandonne le droit en janvier 1844 à cause de ses premières crises d’épilepsie : il revient à Rouen avant de s’installer en juin 1844 à Croisset au bord de la Seine, en Haute-Normandie.

Il s’essaie alors à l’écriture et rédige quelques nouvelles et une première version de L’Éducation sentimentale.

En 1846 meurent successivement son père puis sa sœur (deux mois après son accouchement — Gustave prendra en charge sa nièce Caroline).

C’est également le début d’une liaison houleuse de dix ans avec la poétesse Louise Colet avec laquelle il entretiendra une correspondance importante. Gustave Flaubert assiste à Paris à la Révolution de 1848.

Poursuivant ses tentatives littéraires, il reprend entre mai 1848 et septembre 1849 la première version commencée en 1847 de La Tentation de saint Antoine inspirée par un tableau qu’il a vu à Gênes en 1843, avant d’entreprendre entre 1849 et 1852 un long voyage en Orient avec Maxime du Camp qui le conduit en Égypte et à Jérusalem en passant au retour par Constantinople et l’Italie.

Il nourrira ses écrits ultérieurs de ses observations, de ses expériences et de ses impressions. C’est le 19 septembre 1851 que Flaubert, poussé par ses amis Louis Bouilhet et Maxime Du Camp, commence la rédaction de Madame Bovary, à partir d’un fait divers.

Il achèvera son long roman réaliste et psychologique en mai 1856 au bout d’un travail de 56 mois.

En même temps, il fréquente les salons parisiens les plus influents du Second Empire, comme celui de Madame de Loynes dont il fut très amoureux ; il y rencontre entre autres George Sand.

À la fin de l’année 1856 le roman, Madame Bovary paraît en revue puis, en avril 1857, le roman sort en librairie et fait l’objet d’un procès retentissant pour atteinte aux bonnes mœurs : Flaubert est acquitté.

Flaubert se partage depuis 1855 entre Croisset et Paris où il fréquente les milieux littéraires et côtoie SainteBeuve, Baudelaire, Théophile Gautier, les frères Goncourt… Le 1er septembre 1857, Flaubert entame la rédaction de Salammbô, roman historique qui évoque Carthage en révolte au troisième siècle avant JC, et pour cela, il voyage en avril-juin 1858 en Tunisie afin de se documenter. Le roman paraît après une longue maturation en 1862. Deux ans plus tard, le 1er septembre 1864, Flaubert entreprend la version définitive de L’Éducation sentimentale, roman de formation marqué par l’échec et l’ironie avec des éléments autobiographiques comme la première passion amoureuse ou les débordements des révolutionnaires de 1848.

Le roman est publié en novembre 1869 : mal accueilli par la critique il ne s’en vend que quelques centaines d’exemplaires. Flaubert continue sa vie mondaine : il rencontre l’empereur, reçoit la Légion d’honneur en 1866 et se lie davantage avec George Sand.

Durant l’hiver 1870-1871, les Prussiens occupant une partie de la France, Flaubert se réfugie chez sa nièce à Rouen avec sa mère ; cette dernière meurt le 6 avril 1872.

À cette époque, il a des difficultés financières : il vend ses fermes et quitte par économie son appartement parisien alors que sa santé, touchée par des maladies nerveuses, devient délicate.

Il achève et publie toutefois le 1er avril 1874 la troisième version de La Tentation de saint Antoine, juste après l’échec de sa pièce de théâtre Le Candidat.

Sa production littéraire continue avec les Trois contes qui comporte trois nouvelles : Un cœur simple, La légende de Saint Julien l’Hospitalier, et Hérodias.

La publication du volume en avril 1877 est bien accueillie par la critique. De 1877 à 1880, il poursuit la rédaction de Bouvard et Pécuchet, qu’il avait entamée en 1872-1874 : l’œuvre satirique pour laquelle il réunissait une documentation immense restera inachevée, elle sera publiée ainsi en 1881 un an après sa mort. Ses dernières années sont sombres : ses amis disparaissent et il est assailli par les difficultés financières et par des problèmes de santé.

Il meurt subitement le 8 mai 1880, à Canteleu, foudroyé par une hémorragie cérébrale.

Son enterrement au cimetière monumental de Rouen se déroule le 11 mai 1880, en présence de nombreux écrivains importants qui le reconnaissent comme leur maître, qu’il s’agisse d’Émile Zola, d’Alphonse Daudet, d’Edmond de Goncourt, de Théodore de Banville ou de Guy de Maupassant, dont il avait encouragé la carrière depuis 1873.  Les œuvres de Gustave Flaubert sont : Dictionnaire des idées reçues (1913) Par les champs et les grèves (1910) Œuvres de jeunesse inédites (1910) À bord de la Cange (1904) Bouvard et Pécuchet (1881), inachevé Le Château des cœurs (1880) Trois contes : Un cœur simple, La Légende de Saint Julien l’Hospitalier, Hérodias (1877) La Tentation de.... »

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