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Fable jean de la fontaine: choix et présentations

Publié le 23/04/2019

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DM La Fontaine : Fables Biographie : Jean de la Fontaine est un célèbre poète du 17ème siècle . Il a été élevé dans un milieu bourgeois , étant le fils du conseiller du roi . Il a étudié la rhétorique latine et à ensuite entamé des études de droit qu’il a interrompu pour entrer à l’oratoire , mais repris le droit après un demi . Il eu sa première femme à 26 ans , qui se nommait Marie Héricart . La Fontaine fréquente les milieux lettrés car amoureux de lettre au fond de lui . Ses premiers dans ce domaine ne furent pas très concluant , il essaya quel que chose avec sa pièce l’Enuque en 1654 , mais sans grand succès . Mais Il ne se décourage pas est continues d’ écrire dans l’optique un jour , de trouver les prestiges tout en exerçant sa passion . Puis vains le jour où deux longs poèmes , Adomis en 1658 et le Songe de Vaux 1659 , le firent décoller et démarrer sa carrière d’artiste . C’est en 1668 que parais , pour la première fois ses livres de fables . Puis , plus tard il rencontre les grands auteurs du moments : Molière ,Racine ou encore Boileau . Puis viens le temps de sa consécration ou il rédigea un livret d’opéra pour Lully (Daphné) , qu’il lui valu d’être élu à l’Académie française en 1684 . A la fin de sa vie , il rédigea ses dernières fables , il en aura écrit 240 au total , puis succombe le 13 avril 1695 . Fable 1 : LE RAT QUI S'EST RETIRE DU MONDE        Les Levantins en leur légende Disent qu'un certain Rat las des soins d'ici-bas,              Dans un fromage de Hollande              Se retira loin du tracas.              La solitude était profonde,              S'étendant partout à la ronde. Notre ermite nouveau subsistait là-dedans.              Il fit tant de pieds et de dents Qu'en peu de jours il eut au fond de l'ermitage Le vivre et le couvert : que faut-il davantage ? Il devint gros et gras ; Dieu prodigue ses biens              A ceux qui font voeu d'être siens.              Un jour, au dévot personnage              Des députés du peuple Rat S'en vinrent demander quelque aumône légère :              Ils allaient en terre étrangère Chercher quelque secours contre le peuple chat ;              Ratopolis était bloquée : On les avait contraints de partir sans argent,              Attendu l'état indigent              De la République attaquée. Ils demandaient fort peu, certains que le secours              Serait prêt dans quatre ou cinq jours.              Mes amis, dit le Solitaire, Les choses d'ici-bas ne me regardent plus :              En quoi peut un pauvre Reclus              Vous assister ? que peut-il faire, Que de prier le Ciel qu'il vous aide en ceci ? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.        &...

J’ai sélectionné cette second fable car elle m’a paru touchante et j’ai trouvé fascinant la manière par laquelle , Jean de la Fontaine va définir l’amour et ses différents traits : Il va au début parler de l’amour comme « une forme de science » , et d’après lui c’est une thématique tellement grande qu’un seule fable ne suffirai pas pour en aborder tout les recoins . Mais il va tout de même parler d’un des aspects les plus caractéristique de l’Amour; en effet car celui-ci à l’aide de cette fable nous évoque le moment où le sentiment qu’est l’Amour bascule vers la Folie . Pour cela il va personnifier ces deux sentiments en des dieux et nous raconte une querelle qui se déroula entre eux . L’auteur avant de commencer nous précise que l’amour « n’était pas encore privé des yeux » , volonté de ce dernier d’accentuer le fait que l’Amour a encore toute sa raison avant la querelle mais aussi de faire passer un avertissement à nous lecteur : l’Amour va bientôt perdre la vue. Hélas , à l’issue de la dispute , la Folie a donné un coup à l’Amour qui l’a rendit aveugle , provoquant par cette acte la colère de Vénus , mère de la victime , qui décidera du sort de la Folie avec l’aide d’autres dieux . L’auteur quand il va évoquer les sentiments éprouver par Vénus , va rendre tout particulièrement pitoyable l’Amour , on effet en le voit quand celle-ci prend sa défense : « Son fils sans un bâton , ne pouvait faire un pas », accentuant le sentiment de pitié que l’on éprouve pour l’Amour et à contrario , renforçant la rancœur éprouvé à l’égard de la Folie . La conclusion de la fable , va une fois encore prouvé le génie du poète , la mère et le conseil des dieux bien que outré et dans une colère noire face à l’acte commis par la Folie , vont juger « qu’aucune peine ne serait assez grande » , mais décidèrent de rendre un verdict équitable , juste et à la hauteur de son acte : « Elle sera le guide de l’amour pour le restant de ses jours. » C’est une fin à la fois symbolique et touchante , les deux qui avaient une vision différente sur un sujet était la cause de leur discorde . En quelque sorte c’est le point de vue de la Folie qui l’emporte , car dorénavant la folie est la guide de l’Amour , soit l’Amour suit le même chemin que la Folie ; la Folie est les yeux de l’Amour , l’Amour et la Folie ont tout deux la même vu , le même avis . Cette fin est parfaitement bien écrite , le fait que l’auteur veuille représenter l’opinion des deux sentiments par là métaphore de la vision est tout à fait brillant , ainsi l’auteur à voulu allégorisé ces sentiments par des dieux pour pouvoir nous transmettre sont opinion .

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« Fable 1 : LE RAT QUI S'EST RETIRE DU MONDE Les Levantins en leur légende Disent qu'un certain Rat las des soins d'ici-bas, Dans un fromage de Hollande Se retira loin du tracas.

La solitude était profonde, S'étendant partout à la ronde.

Notre ermite nouveau subsistait là- dedans.

Il fit tant de pieds et de dents Qu'en peu de jours il eut au fond de l'ermitage Le vivre et le couvert : que faut-il davantage ? Il devint gros et gras ; Dieu prodigue ses biens A ceux qui font voeu d'être siens.

Un jour, au dévot personnage Des députés du peuple Rat S'en vinrent demander quelque aumône légère : Ils allaient en terre étrangère Chercher quelque secours contre le peuple chat ; Ratopolis était bloquée : On les avait contraints de partir sans argent, Attendu l'état indigent. »

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