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FÉNELON: caractère et idées littéraires

Publié le 14/12/2011

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Aussi les traits distinctifs de ce style; ou plutôt les habitudes ordinaires de cette plume habile, étaient la grâce, une noblesse tempérée, et un développement  égal, plein et comme arrondi de la phrase. L'expression chez lui est brillante, fteurie, sans relief, et un peu redondante, mais agréable et d'un ton frais. il a vanté, en matière de style, « une lumière douce qui ....

Le gouvernement de Fénelon est encore aristocratique et parlementaire, et c'est en cela surtout qu'il n'est rien autre que la restauration de l'ancienne constitution française. L'ancienne monarchie, qui tournait au pur despotisme depuis Richelieu, était une monarchie soutenue et contenue par l'aristocratie, et tenue de consulter le peuple. Depuis un siècle, Fénelon voit l'aristocratie décliner, se transformer en simple décoration de la royauté, s'énerver et disparaître.

« _;.;;,, 1 ; !;"'- 436 Jl'i:N)l:LON Les circonstanees dirigèrent sa vie à l'encontre de ses desseins.

Ordonné prêt:-e à vingt-quatre ans ( 167&), il fut bientôt ( :1678) nommé supérieur des Nouvelles Cath~liques (protestantes converties), et, dirigé d'abord et encouragé par Bossuet, , il resta dix ans dans ces délicates fonctions.

A cette période de sa vie se rap portent son remarquable 'Traité de l'Education des fiUes, resté classique, son Traité du ministère Iles pasteurs et sa Réfutation du système de Malebranche.

Il fut chargé ensuite ( 1685) de la direction des Missions du Poitou et de la Saintonge, instituées pour ramener à la foi catholique les calvinistes de ces contrées.

Il porta dans c~s fonctions périlleuses 'un , esprit de modération et de sagesse qui eut les plus gra.ads et le-s plus heureux effets: , Proposé, à la suite de cette campagne, pour l'évê­ ché de Poiti(;lrs et celui de La Rochelle, des intric gues de- cour empêchèrent sa nomination, ctl qui fut pour lui et pour nous une bonne fortune.

Car on lui donna comm~ compensation le poste de précep­ teur du .due de Bourgogne, petit.fils de Louis XIV (1689), et nous devons à cette éducation qu'il entre­ prit, des livres d'in~truetion enfantine, qui sont panni les meilleurs qu'il ait ~erits.

Ce sont les Fables en prose, les Dialogues deUJ~,Of'ts, modèles charmants d'un gente assez faux, et Je fameux Télémaque, trop aQiniré pendaLt deux sièchs, trop décrié depuis, et qui reste un des livres les pluB originaux et les plus distin­ ~ués de 1111ot:re littérature.

Récompensé comme écri~ c/"~, '""". »

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