Français analyse de 4 poèmes

« Titre \ Auteur \ Date Forme : décrire la forme du poème : type de vers, de strophes, rimes, sonorité,vers réguliers ou non, chanson, refrain Courage est un poème de Paul Eluard publié en 1943 - Une seule et longue strophe de 39 vers, tous de longueurs inégales (octosyllabes ex v1 ou v6 ; alexandrins : v2, v3, v31 ; hexasyllabes : v7, 8 et 9 ; tétrasyllabes : v37, 39) et qui ne riment pas. - Nombreux jeux sur les sonorités : allitérations en P/F « Paris a froid, Paris a faim », l'anaphore de Paris du v1 au v4, et la personnification de la vile ex v11 « Ne crie pas au secours Paris ». - Même libérée des contraintes de la versification, il s'agit bien d'un poème. Couvre-feu est un poème de Paul Eluard publié en 1942 - Court poème de 8 vers. - Les vers sont réguliers. - Ce sont tous des décasyllabes. - Les rimes sont identiques dans tous les vers. - Tous se terminent par un verbe du 1er groupe au participe passé. - L'anaphore « Que voulez-vous » est répétée en chaque Les thèmes du poèmes : de quoi parle-t-il ? Thèmes principaux et thèmes secondaires Visée du poème : Qu'est-ce qui est dénoncé dans le poème ? Quel est le message du poète - Le poète évoque la Le poète dénonce guerre la présence de l'Occupation - La 2nde guerre allemande en mondiale France et encourage la - plus précisément population la vie quotidienne parisienne qui sous l'occupation endure privations allemande et la et tristesse.

Il cause de la appelle à la résistance. bravoure et à la résistance. - Le poète évoque la - Le poème guerre, la 2nde dénonce guerre mondiale. l'occupation allemande et le - Plus précisément couvre-feu. une des réalités quotidiennes de la Il dénonce les guerre : celle du restrictions de couvre-feu qui liberté, interdit à la l'enfermement, population de sortir l'oppression subies la soir après une par le peuple.

Il certaine heure. met l'accent sur la privation de liberté comme de nourriture. Lyrisme du poème : quel(s) sentiment(s) l'auteur exprime t'il dans le poème P.

Eluard est un écrivain engagé (guerre d'Espagne, 2nde guerre mondiale).

Lui-même résistant, on perçoit son implication personnelle dans sa manière de louer le courage des français qui souffrent v25 « Frères ayons du courage » à qui il s'associe « Nous, notre, nos » et V30 « Les meilleurs d'entre nous sont morts pour nous ».

On sent son amour infini pour cette ville v16 « Paris ma belle ville » qu'il personnifie pour accentuer les émotions du lecteur, et donner plus de force à son appel à la liberté.

» P.

Eluard est un écrivain engagé (guerre d'Espagne, 2nde guerre mondiale).

Lui-même résistant, on perçoit son désir de résister malgré tout.

Il encourage la population à s'aimer et à garder espoir. Il met en avant la dureté du couvre-feu : enfermés v2, matée v4, affamée v5.

Il dépeint la ville sous début de vers.

Seul le vers 8 diffère par un changement de temps « Que vouliezvous ». - Assonance : répétition du son é ex « Que voulez-vous la nuit était tombée » ex v7 Couplets de la rue Martin est un poème de Robert Desnos publié en 1943 - Poème composé de 4 strophes avec une alternance de quatrain et de quintil. - Il prend la forme simple et populaire d'une chanson des rues : le titre avec le mot « couplets », assonance : la répétition du son « in », rythme lancinant donné au poème par la reprise anaphorique « je n'aime plus ». - Refrain avec le distique « Je n'aime plus la rue SaintMartin Depuis qu'André Platard l'a quitée » - Grande proportion de phrases indépendantes, simples, les vers sont libres, de longueurs inégales (octosyllabes ex v7, 11, 17 ; décasyllabes v8, 12, 15 ; alexandrins v13, 18 …). - Lexique courant voir familier avec par exemple « copain » v7, 10. - Emploi du présent courant. contrôle, la faim, la - Le poète peur, l'impuissance proclame la liberté mais néanmoins la de vivre et d'aimer nuit, la résistance et malgré tout comme l'amour. façon de se révolter contre Par ce petit poème l'occupation court et percutant, allemande.

Une Paul Eluard dépeint sorte de résistance en quelques traits sa passive. façon de résister. Desnos s’est engagé - Ce poème est Robert Desnos contre le fascisme dès autobiographique dénonce dans ce les années 1930 et il (poème à la 1ère poème la rejoint rapidement la personne), le poète répression menée Résistance.

Il sera y évoque la par les allemands arrêté et mourra dans disparition de son et le gouvernement un camp de ami André Platard de Vichy.

Il évoque concentration en pendant la guerre. les arrestations 1945.

Ce poème, arbitraires, la extrait du recueil au - La ville Paris et la disparition d'êtres titre évocateur quartier de la rue chers sans savoir Destinées arbitraires, Saint-Martin ce qui leur est évoque la disparition arrivé. d’un ami cher arrêté par les Allemands Le message du ainsi que le désespoir poète porte sur la et le sentiment douleur intime, la d’impuissance qui révolte intérieure habitent le poète. ressenties avec pour toile de fond L’effet premier et Paris et le quartier explicite de la Saint-Martin. disparition d’André Platard est que le poète n’aime plus la rue Saint-Martin qui fut le lieu de leur amitié.

Le poète exprime ce sentiment à quatre reprises (v. 1,3,5,8).

La disparition de l’ami soudaine, inexpliquée, entraîne le désamour de tout, exprimé hyperboliquement (de manière très forte) au vers 4 « je n'aime rien ». La présence de l'ami disparu s'incarne douloureusement dans les rues de Paris et le partage des actes de la vie quotidienne.

Sont évoquées la rue SaintMartin ainsi que des églises et des monuments du IVème arrondissement. A aucun moment dans le poème, le poète exprime explicitement la douleur d’avoir perdu son ami.

Cette douleur se traduit implicitement par une perte d’intérêt pour la vie en général (v.

4) et dans ses actes quotidiens (le vin et la chambre partagée v. 4, 8-9).

On ressent la désolation du poète et son désespoir. On ressent aussi la colère contenue dans les derniers vers « Pas la peine d'implorer les saints » v14. Ce poème s'apparente plus à un lyrisme intime qu'à un poème militant.

Il évoque avec pudeur la disparition d'un ami, le bonheur perdu et la présence d'un ennemi mystérieux et cruel. Ce cœur qui haïssait la guerre...

est un poème de Robert Desnos publié en 1943 - Ce poème est en vers libres. - Les vers sont irréguliers, tous de longueurs inégales. - Il n'y a pas de rimes finales. - Il ne comporte pas de strophes. - C'est de la prose.

Le - Thème principal : la guerre. - « La révolte, la résistance contre Hitler et ses partisans » v12. - La liberté. - Ce poème a été composé durant la Seconde Guerre Mondiale, en France, sous l'occupation allemande.

Il dénonce la perte de liberté v14, 16. Ce poème témoigne de l’engagement de Desnos dans la Résistance, engagement qui lui valut la déportation et lui coûta la vie.

Le poème a circulé clandestinement pendant la guerre, texte ne respecte pas les règles du rythme et de la musicalité propres à la poésie. - On note des métaphores « le bruit des coeurs » comparé « au son des cloches » v6, « leur bruit est celui de la mer à l'assaut des falaises » v10 ; una anaphore « Ce coeur » v1 et v2. - C'est un appel à la résistance contre le régime de Vichy et les nazis.

Il appelle à.... »