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GINGUENÉ Pierre Louis : sa vie et son oeuvre

Publié le 13/12/2018

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GINGUENÉ Pierre Louis (1748-1816). Poète, critique et idéologue, Ginguené appartient à ce groupe d’intellectuels qui maintient l’héritage des Lumières après la Révolution. Son nom reste inséparable de l’aventure de la Décade.

 

Lié avec Parny, Ginguené entame une carrière de poète dans la tradition des vers légers (la Confession de Zulmé). Il écrit dans l'Almanach des Muses, le Mercure et le Journal de Paris, et la Révolution le voit suivre le trajet classique des modérés : adhésion aux principes, ouvrages de circonstance (De l'autorité de Rabelais dans la Révolution présente et dans la constitution civile du clergé, Lettre sur les « Confessions » de Jean-Jacques Rousseau, 1791); incarcération sous la Terreur; collaboration avec les thermidoriens, qui le chargent d’organiser l’instruction publique; entrée à l’institut.

 

Avec cinq de ses amis, François Andrieux, Amaury Duval, Jean-Baptiste Say, Joachim Le Breton et Georges, il crée la Décade (premier numéro : 10 floréal an II/ 29 avril 1794), qui deviendra la Revue ou Décade philosophique, puis la Revue philosophique (dernier numéro : 21 septembre 1807). Ce périodique apparaît comme l’organe d’une intelligentsia républicaine et laïque, pour qui le peuple, s’il doit bénéficier du progrès, ne peut en être l’agent, du fait de son manque de... lumières.

« Tribunat.

La fin de cette assemblée puis la fusion de la Décade avec le Mercure de Chateaubriand et Fontanes - fusion imposée par Napoléon -mettent fin aux acti­ vités « idéologiques » de Ginguené, qui se cantonnera désormais dans son enseignement à l'Athénée, où il professe, de 1802 à 1806, un cours sur la littérature italienne.

Il publiera.

à partir de 1811, une Histoire liué­ raire de l'Italie qui fait de lui un authentique précurseur de la littérature comparée, dans la tradition des ldéo- logues, promoteurs d'une Internationale des Lumières et du libéralisme bourgeois.

BIBLIOGRAPHIE J.

Carriat.

« Ginguené.

critique de Delphine », dans Cahiers sraëliens, 26-27, 1979.

p.

135-150: M.

Régald o .. »

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