Hiroshima mon amour : « J'ai écrit le premier texte qui témoigne de l'impossibilité d'écrire sur Hiroshima. » (Marguerite Duras)

« J'ai écrit le premier texte qui témoigne de l'impossibilité d'écrire sur Hiroshima. » Hiroshima ne peut pas être dit ni montré, on ne peut pas résumer cette catastrophe par des images ou des textes. Le texte de Marguerite Duras en est la preuve, il est témoin de cette impossibilité, cela signifie qu'il l'a constatée et approuvée. En utilisant le mot « témoigne » Marguerite Duras montre que c'est une affirmation faite en connaissance de cause, comme si elle avait essayé de montrer l'in-montrable, dire l'indicible. Hiroshima ne peut pas être entièrement décrit par des mots, car il ne se résume pas uniquement à des faits. Il a impliqué beaucoup de dommages sur la population durant plusieurs années. Décrire l'état d'esprit, l'horreur dans lequel se trouvaient les habitants d'Hiroshima est quelque chose d'impossible. On ne peut pas se représenter, ressentir leurs malheurs car nous n'avons pas vécu le drame. Il est donc impossible de se mettre dans leur peau.