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Hugo: « Discours sur la misère »

Publié le 13/10/2011

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En France, sous le régime Impérial, s’ouvre le 9 juillet 1849, un débat parlementaire sur les lois relatives à la prévoyance et à l’assistance publique. Victor Hugo, récemment élu à l’assemblée législative, participe à celui-ci et est d’ailleurs le premier à prendre la parole. Son « Discours sur la misère « est rapporté dans cet extrait.

Comment Victor Hugo aborde-t-il l’état des lieux sur la misère et que soulève ce constat ?

Dans un premier temps, nous étudieront le registre pathétique utilisé par Victor Hugo pour dresser l’état des lieux alarmant, puis dans un second temps, nous verrons en quoi ce constat soulève une polémique au sein de l’assemblée. 

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« Dans la seconde partie de son discours, Victor Hugo met en place un registre polémique pour prouver et persuader les autres députés présents à l’assemblée qu’il faut réagir face à la misère en France.

Tout d’abord, l’auteur en utilisant l’analogie « La misère est une maladie du corps social comme la lèpre était une maladie du corps humain ; la misère peut disparaître comme la lèpre a disparu.

» (l.5) cherche à rassurer les gens présents à l’assemblée que la misère n’est pas quelque chose de fatal et qu’il n’est pas trop tard pour la détruire. Ensuite, Victor Hugo, par de nombreuses gradations telles que « je ne dis pas diminuer, amoindrir, limiter, circonscrire, je dis détruire » (l.4) et « n’ayant pour lits, n’ayant pour couvertures, j’ai presque dit pour vêtements » (l.20) et à l’aide de nombreuses phrases interrogatives et affirmatives (l.6, 11, 12, 16, 26, 28, 30, 33, 34, 35, 36, 37, 38, 40, 41, 43 et 47) essaye de choquer, de provoquer et même de révolter les gens présents dans la salle afin que ceux-ci réagissent à ses propos. Enfin, en utilisant de fréquentes parenthèses comme « (Réclamation-Violentes dénégations à droite.) » (l.2), « (Nouveaux murmures à droite) » (l.4), « (Oui ! oui ! à gauche) » (l.6) l’auteur montre la distinction, au début du texte, entre le parti de droite et le parti de gauche, qui, au fur et à mesure du texte disparaît « (Sensation universelle) » (l.8), « (très bien !) » (l.16), « (Sensation) » (l.28), « (Sensation prolongée) » (l.33), « (Très bien ! très ! Vive et unanime adhésion) » (l.35), « (Acclamation) », « (C’est vrai ! c’est vrai !) » (l.46) et « (Mouvement prolongé sur tous les bans) » (l.17), même si d’entrée, la droite s’oppose à la gauche, celle-ci ne peut pas nier les faits énoncés par Victor Hugo et finit par être du même avis que son parti adverse. En se servant de divers procédés Victor Hugo arrive à créer un registre polémique afin de convaincre les députés de voter une loi contre la misère. Dans ce discours, Victor Hugo parvient à mettre en place un registre pathétique pour décrire l’état des lieux en France en 1849 afin de toucher le plus grand nombre de personnes présentes et un registre polémique pour les faire réagir face à la misère de plus en plus importante à cette époque.. »

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