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« Il est des oeuvres qui vous obligent à voir un monde que nous préférons ignorer, mais aussi à voir en nous, à découvrir nos propres abîmes, nos tentations et nos abus » Yves Bonnefoy

Publié le 19/08/2013

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bonnefoy

Le poète donne des pistes à celui qui se cherche en provoquant en lui une sorte de tornade des sentiments. À lui d'y trouver un sens.

Nos lectures nous poussent donc à nous ouvrir au monde, à la réflexion, à éprouver ce que d'autres ont ressenti et à reconnaître au travers d'autres personnages nos propres défauts. La lecture est, à présent on peut l‘affirmer, un outil pour l'épanouissement personnel. Bien sûr, certaines œuvres sont plus propices que d'autres à cette quête. Néanmoins, il ne faut pas négliger les textes écrits dans un but distractif, qui nous amènent un autre besoin, l'amusement. Grâce à la littérature, il est donc possible d'atteindre un certain équilibre.

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« Sud pendant la guerre des Boers ont fait naître une littérature des camps parmilaquelle on peut citer les « Horreurs de la guerre transarabienne » de PhilippeDeschamps.

À l'issue de la première guerre mondiale, certains prisonniers racontentles camps aussi bien du côté allemand comme Eugène Blanchet dans « Enreprésailles » , que du côté russe où Edwin Erich Dwinger écrit « Mon journal deSibérie » ) n'est reconnu qu'après 1945 grâce au récit de David Rousset, qui retracel'expérience de la vie dans les camps.Les témoignages de mises à mort de personnes ayant survécues ou non, nousdonnent une vision du monde pas si lointaine et toujours actuelle dans certainesrégions de la planète.

Dans un registre moins macabre mais tout autant effrayant,« Le journal d'Anne Frank » nous donne un aperçu, par le bout de la lorgnette, de ceque pouvait vivre une famille juive durant la 2ème guerre mondiale: « A partir de mai1940, c'en était fini du bon temps, d'abord la guerre, la capitulation, l'entrée desAllemands, et nos misères, à nous les juifs, ont commencé.

Les lois antijuives sesont succédé sans interruption et notre liberté de mouvement fut de plus en plusrestreinte.

Les juifs doivent porter l'étoile jaune ; les juifs doivent rendre leurs vélos,les juifs n'ont pas le droit de prendre le tram (…) ».

Chacun des récits apporte sonlot de réponses et introduit des interrogations, mais ne laisse personne indifférent. Regardons à présent « Voyage au bout de la nuit » par rapport à la citation.

Ceroman de Céline, divisé en deux parties, nous conte les errances de Bardamu dansla France en guerre, en Afrique, en Amérique, puis sa vie de médecin en France.Dans son œuvre, Céline dénonce l'horreur de la guerre, la colonisation, une sociétéde violence et d'inégalité.

Le lecteur, se trouve face à un monde, certes très noir,mais dans le fond conforme à la vie de ce début de siècle.

Avec ce livre, nouspouvons faire un parallèle avec « Candide » œuvre de Voltaire.

Comme dans« Voyage », Voltaire met en avant le mal et ses manifestations multiples, la guerre,la torture, l'ambition et la violence gratuite. Toutes ces œuvres que nous avons traités, nous poussent à réfléchir, à sortir denotre torpeur et à s'ouvrir au monde. Pour étudier la deuxième partie de cette citation, nous allons étudier les sentimentsprovoqués durant la lecture d'œuvres littéraires. Nous pouvons tout d'abord envier, idéaliser l'existence des héros de nos lectures.Par exemple, Emma Bovary, souhaiterait transposer la vie des héros de ses romansromantique à sa propre existence, car sa vie l'ennuie: « Elle se laissa donc glisserdans les méandres lamartiniens, écouta les harpes sur les lacs, tous les chants descygnes mourants, toutes les chutes de feuilles, les vierges pures qui montent au ciel,et la voix de l'Éternel discourant dans les vallons(…) ».

Nos lectures sont présentespour nous faire rêver, pour nous provoquer de nouvelles aspirations.Pour rester dans le « roman de l'ennui », la tentation et les abus d'Emma sont leshommes, l'envie de trouver toujours mieux, l'insatisfaction éternelle.

Cette soifd'avoir toujours plus et mieux, peut être une qualité ou un défaut de beaucoupd'êtres humains.

Le lecteur peu donc se retrouver dans ce roman et dans lecaractère d'Emma. En parlant de caractère, tournons-nous à présent vers Molière, dramaturge et acteurde théâtre, il composa des farces sur le modèle italien.

Il s'est beaucoup intéressé àla peinture des caractères.

Les dessous de l'âme, voilà ce qui le captivait.

Lespersonnages créaient par Molière évoluent dans la société et présentent l'ordinairecomplexité des hommes.

Les Précieuses Ridicules, Tartuffe, les faux-dévot, DonJuan, l'Avare, le Misanthrope… Ces personnages ont une vie individuelle profonde.Mais cette individualité, donne en même temps des types eternels, qui peuvent êtrereconnus à chaque époques: vaniteux, orgueilleux, sots, habiles, méchants,égoïstes.

Par ailleurs il met aussi certaines qualités en avant car il estime la naturehumaine bonne et toute puissante.

Selon lui, il faut suivre son instinct.

Dans cescaricatures, il est facile de s'associer à tel ou tel caractère.

Cette association peutpousser le lecteur à se remettre en question, à se rendre compte de ses défautsainsi que parfois de ses qualités. Le but premier du dramaturge, donner par cette citation: « Je ne sais s'il n'est pasmieux de travailler à rectifier et à adoucir les passions des hommes que de vouloirles retrancher entièrement », est alors atteint. Le style poétique est une forme de lecture qui peut être bien plus profonde dans larecherche du soi.

Les sentiments ressentis lors de la découverte d'un poème sontdivers et puissants.

Le poète trouve les mots aux sentiments, aux passions et auxabîmes qu'on ne parvient pas forcément à exprimer.

Nous relevons par làl'importance du style.

Un roman historique n'insufflera pas, à ses lecteurs, lesmêmes sentiments qu'un poème.

Prenons comme exemple, pour la poésie,Baudelaire et son œuvre « Petits poèmes en prose ».

Il souhaitait peindre la réalitémoderne, lui donner une dimension absolue.

Il recherchait la beauté dans la laideur.Lui-même, dans sa lettre à Arsène Houssaye, dit qu'il laisse une grande liberté auxgens.

Liberté qui permet un face à face avec soi-même.

En analysant ses écrits, onpeut analyser nos propres sentiments face au monde moderne.

C'est un retours auxsources, une démarche personnelle qu'il faut se donner la peine de commencer etde faire aboutir.

Le poète donne des pistes à celui qui se cherche en provoquant enlui une sorte de tornade des sentiments.

À lui d'y trouver un sens. Nos lectures nous poussent donc à nous ouvrir au monde, à la réflexion, à éprouverce que d'autres ont ressenti et à reconnaître au travers d'autres personnages nospropres défauts.

La lecture est, à présent on peut l‘affirmer, un outil pourl'épanouissement personnel.

Bien sûr, certaines œuvres sont plus propices qued'autres à cette quête.

Néanmoins, il ne faut pas négliger les textes écrits dans unbut distractif, qui nous amènent un autre besoin, l'amusement.

Grâce à la littérature,il est donc possible d'atteindre un certain équilibre.Le cinéma, autre forme d‘œuvre, possède, au même titre que la littérature, la. »

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