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Inconscient

Publié le 28/11/2012

Extrait du document

Introduction La sagesse traditionnelle nous enseigne que l’homme n’est jamais satisfait, mais qu’il passe sa vie à courir « dans le pré (…) de pommier en cerisier « après un bonheur qui ne cesse de filer, toujours plus rapide que lui. En effet on constate avec étonnement que l’homme alors même qu’il jouit de santé, fortune, famille et réussite sociale et professionnelle continue à désirer davantage, toujours davantage, voltigeant tel un papillon inquiet de bonheur anticipé en bonheur anticipé sans que rien jamais ne le comble. Ainsi on serait amené à conclure qu’il est dans la nature de la conscience humaine (1 - Pourquoi parler ici de « conscience humaine « ? Homme n’est pas synonyme de conscience ; en tout cas, il faudrait le montrer, cela ne doit pas être affirmé tel quel. 2– On veut justement, ici, savoir qu’est-ce qui, dans la conscience, pourrait faire...

« bonheur, à être entièrement satisfait de lui-même et du monde qui l'entoure....

? Ne serait-ce pas la conscience ? En effet, qu'est-ce que la conscience ? (définition) ) Par « conscience » nous entendons ici le sujet pensant, ce que quelqu'un « a dans la tête » : idées, perceptions, sensations, jugements, volitions, désirs, rêves etc..., que ces pensées soient spontanées ou au contraire réfléchies après retour du sujet pensant sur le contenu de sa conscience.

'Conscience' est ici synonyme de 'personne', d' 'être humain' qui fait l'expérience de lui-même et de son monde (Ici, tu peux dire que la conscience est synonyme d'être humain, mais tu vois que c'est en certain sens, et puis, cette définition vient trop tard).

Un être est malheureux lorsqu'il lui manque quelque chose ou quelqu'un; par 'malheur' il faut donc entendre 'incomplet', 'qui n'a pas tout ce dont il a besoin pour exister pleinement et développer tout son virtuel'. Ainsi le malheur c'est d'abord la solitude, l'incapacité de se communiquer aux autres (Tu ne peux pas dire cela « tel quel », sans démonstration.

Pourquoi ? Parce que si l'homme n'est heureux qu'en société, cela sous-entend qu'il est un être naturellement sociable, ce qui ne va pas de soi -en tout cas, dans un devoir, cela nécessite vraiment une démonstration.

La solitude pourrait après tout être bénéfique à l'homme, non ? -D'ailleurs, tu abordes cela à un moment dans ta copie.

Plus encore, c'est la conscience qui doit être définie comme une espèce d' « inter-conscience ».

Ce mot n'existe pas, bien sûr, mais il existe une notion approchante en philosophie, celle d' « inter-subjectivité » -cf.

texte de Sartre dans le cours sur autrui : la conscience ne se définit que grâce à la rencontre avec d'autres ) .

Ensuite, est malheureux l'être qui vit en conflit avec lui-même, qui ne se reconnaît pas dans ce qu'il est ou ce qu'il fait.

Finalement 'malheur' est synonyme de 'perte de soi', 'mutilation'.

Nous pouvons donc nous poser les questions suivantes : comment la conscience se rapporte-t-elle aux autres consciences ? La conscience vit-elle en harmonie avec son contenu ? La conscience est-elle entière (un peu maladroit) ? Bilan : assez bonne introduction ; les bonnes questions sont posées, le questionnement est pertinent, tu essaies vraiment de définir les termes.

Le problème de cette introduction, par contre, c'est qu'elle reste encore trop « morcelée » : tu introduis tes définitions les unes à la suite des autres, alors qu'on aimerait qu'elles apparaissent tout de suite (et non si tard), à l'intérieur de ton questionnement (cf.

l'exemple de questionnement que je te donne ci-dessus).

Ceci dit, c'est déjà d'un bon niveau, beaucoup d'élèves ne font pas du tout cet effort. »

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