JEAN-JACQUES ROUSSEAU
Publié le 31/03/2012
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L'homme qui a dénoncé les injustices et les mensonges de la société aristocratique du XVIIIe siècle s'était formé en dehors d'elle, par ses propres moyens. Il est né en 1712 dans une famille de petite bourgeoisie de Genève. De père en fils on y était horloger et dans ce métier on trouvait souvent des hommes cultivés. Le jeune Jean-Jacques, âgée de six ans, dans l'atelier de son père, dévorait déjà des romans, grâce auxquels. nous dit-il : " j'acquis ... une intelligence unique à mon âge sur les passions"...

«
sorte d'Inquisition tâtillonne qui contrôle la vie privée
des habitants.
La fierté du Genevois Jean-Jacques
repose donc sur des
illusions.
Mais ce qui compte.
ce
n'est pas tant la réalité politique à Genève.
que l'idée
que Rousseau s'est faite de lui-même et de sa patrie
en face de la monarchie absolutiste française.
Sa mère est morte quand il est venu au monde.
Le père.
de caractère instable.
quitte Genève.
et cesse
de s'occuper de son
fils.
L'enfant est mis en pension
chez un pasteur
qui, pendant deux ans au plus, dirige
les seules études régulières que Jean-Jacques ait jamais
faites sous
la surveillance d'autrui.
Puis il entre en
apprentissage.
d'abord chez un greffier.
ensuite chez
un graveur.
Dure
condition que celle d'apprenti sous
1 'ancien régime.
Exploité par le maître, on est égale
ment brimé par les compagnons.
L'enfant
fait l'expé
rience de l'oppression.
Il se défend avec les moyens
en son pouvoir.
et devient un chenapan.
Au bout de
deux ans
il s'enfuit de Genève.
Comme son père.
c'est un instable.
Très sensible.
i
1 est 1 'esclave de la sensation du moment.
Incapable
de s'astreindre longtemps à une tâche imposée par
autrui.
jaloux de
sa liberté.
il essaie bien des métiers.
(on
en a compté quatorze).
se déplace fréquemment
en Savoie.
au Piémont.
en Suisse ...
Il a recours.
pour
vivre.
à des expédients.
A Turin.
il se convertit au
catholicisme.
vraisemblablement dans l'espoir que
l'Eglise lui assurera son pain.
Espoir vite déçu.
Il se
fait laquais ; ses maîtres ayant remarqué ses dons
intellectuels.
il pourrait devenir 1 'homme de confiance
d'une puissante
famille piémontaise.
mais à la stabilité.
i
1 préfère la vie d'aventures et s'en va.
Il devient pas
sionné de musique.
et bien avant de
la savoir, i 1 se
met à 1 'enseigner.
Dans cette
vie errante.
il a pourtant un point
d'attache : la demeure de Mme de Warens.
en Savoie.
chez qui
il trouve un abri contre la misère et où ii.
»
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