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Jean Paul Sartre, écrivain du XXe siècle affirme à la fin de son autobiographie, les mots : Longtemps j'ai pris ma plume pour une épée: à présent, je connais notre impuissance. N'importe: je fais, je ferais des livres; il en faut cela sert tout de même. Vous vous interrogerez sur le caractère pessimiste de cette position

Publié le 02/10/2011

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Ainsi, Jean-Paul Sartre n'a pas totalement tort lorsqu'il évoque le fait que les écrivains sont impuissants (car il ne parle pas que de lui : « notre impuissance «) ; pourtant, cette position pessimiste ne s'avère pas toujours justifiée, certaines « plumes « ont permis l'aboutissement de quelques combats. En effet, la littérature peut parfois influer sur le monde qui nous entoure : la politique, la religion … Certains auteurs engagés réussirent à faire évoluer les choses, ou tout du moins à faire réfléchir et parfois agir les lecteurs. Ce fut par exemple le cas de Voltaire qui souhaita faire reconnaître l'erreur judiciaire dont fut victime Jean Calas, exécuté alors qu'il a toujours clamé son innocence. Voltaire a ainsi permis à Calas et sa famille d'être réhabilités. Son œuvre devint d'ailleurs un véritable plaidoyer pour la tolérance, à la portée universelle. Ce fut également le cas de Zola qui permit la réhabilitation d'Albert Dreyfus, condamné au bagne à perpétuité à tort. 

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« auteurs rencontrent : la censure, l'ignorance de la population, le désintérêt pour les affaires publiques.

Cependant,la littérature s'avère être une arme importante pour changer la société lorsque les auteurs s'engagent pour deréelles causes, elle peut permettre de réels changements.

La « plume » des auteurs est ainsi une arme importantesur la durée, qui connait cependant des limites dans certains contextes. Dissertation Dans Les Mots, Jean-Paul Sartre écrit : « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée.

» Vous direz si vous partagezl’idée qu’a pu se faire Sartre de la littérature en vous appuyant sur des exemples précis pris dans vos lectures. Au XXème siècle, la violence des guerres et l’intensité des affrontements politiques ont conduits de nombreuxécrivains à s’engager.

Ceux-ci mettent alors leurs œuvres au service d’une idéologie.

Sartre laisse derrière lui uneœuvre titanesque, sous forme de romans, d’essais, de pièces de théâtres, d’écrits philosophiques ou de biographies.Sa philosophie a marquée l’après-guerre et il reste encore aujourd’hui l’archétype de l’intellectuel engagé.

Sartre futde tous les combat, pleinement et totalement engagé.Bien qu’il ait milité inlassablement, jusqu’au bout de sa vie, Sartre exprime son désenchantement dans Les Mots, sonautobiographie : « Longtemps j’ai pris ma plume pour une épée : à présent je connais notre impuissance.

» Sartrevoit donc la littérature comme un combat, une littérature ayant un but précis, un projet.

On peut également sequestionner sur l’esthétique de la littérature et enfin voir que« La culture ne sauve rien ni personne, elle ne justifiepas.

Mais c’est le produit de l’homme : il s’y projette, s’y reconnaît ; seul ce miroir critique lui offre son image.

»c’est-à-dire que même si la littérature est une désillusion, elle permet une évolution de l’homme et de sa société. Depuis bien longtemps la littérature a un but précis, elle agit comme un combat pour lutter contre les injustices denotre monde.

Nous pouvons citer ici les combats de Molière pendant le XVIIème siècle au temps de Louis XIV, le roi« soleil ».

En effet Molière avec ses multiples pièces n’a cessé de critiquer la société.

Par exemple dans Tartuffe, ilaborde les thèmes de l'hypocrisie, de la religion, du mariage forcé.

Dans cette pièce Molière s’attaque au dévots enmettant en scène un faux dévot : Tartuffe.

La pièce fera grand bruit et sera vite retirée de la programmation.Malgré sa suppression, la pièce aura intriguée ses spectateurs qui peuvent remettre en cause la société danslaquelle ils vivent et se rendrent compte de choses qu’ils n’avaient pas vu.On peut également citer le combat des lumières.

Kant a écrit : « qu’est ce les Lumières ? La sortie de l’homme de saminorité […] Ais le courage de te servir de ton propre entendement ».

L’idée de raison et de démonstrationpermettront le développement de la science et de multiples découvertes inattendues, comme l’imprimerie.

Idées quipermettent d’acquérir la connaissance et de sortir de l’obscurantisme.

Les lumières sont pour la liberté et le librearbitre.

La tache des Lumière n’aura pas été aisée, sur tous les fronts, les philosophes auront mené une lutte sansmerci pour de nouvelles idéologies.

Heureusement leur combat sera un élément clef de l’histoire et permettra la prisede conscience du pouvoir de la pensée, il permettra aussi l’aboutition de la révolution française en 1789 quipermettra la création de nouvelles lois en faveur de la liberté, de l’égalité entre les hommes.

C’est avec des œuvrestel que des essais, des apologues, l’encyclopédie, que les lumières se battent.

Voltaire par exemple, avec son livreCandide fait une critique complète de la société qui fera évoluer les meurs, il y critique l’église, l’aristocratie,l’intolérance et le fanatisme, l’esclavage et la guerre.De nos jours, les journalistes ont également une écriture de combats, tentent de dénoncer les horreurs de notremonde, comme le travail des enfants en dans les pays défavorisés, la violence faite aux femmes, la prostitution.La littérature au fil de l’Histoire a permis une nette évolution des hommes et de la société.

Elle a eut une grandeplace dans les combats contre l’injustice. La littérature a aussi une visée esthétique, on peut s’intéresser ici au mouvement le parnasse du XIXème siècle.

Eneffet, les parnassiens ont manifesté le souci de sortir l’Art de l'arène politique et, plus généralement, des viséessociales.

Théophile Gautier a écrit : « En littérature, les œuvres ne sont rien sans la grâce.

» « Des motsrayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique, voilà ce qu’est la poésie.

»Oscar Wilde est l’un des théoriciens de « l’art pour l’art », et le chef de file des « esthètes », il écrit dans sa préfaceau Portrait de Dorian Gray « L’artiste est le créateur de belles choses.

[…] il n’y a pas de livre moral ou immoral.

Les. »

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