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journal d'oran

Publié le 22/12/2012

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Éditoriale de Rambert Beaucoup de questions, peut de réponses. A Oran, nous nous demandons combien de victimes, exactement, la peste a frappé ? Seize morts, vingt-quatre, vingt-huit, puis trente-deux dans les premiers jours. Ce chiffre ne fait que s'aggraver au fil du temps. Pour lutter contre ce fléau, plus qu'effroyable, Tarrou a réussi a mettre en place des services sanitaires. Ces derniers ont permis l'élaboration de plans d'aides dirigés par des bénévoles. Alors qu'est-ce qui pousse ces personnes a plaider pour la survie des habitants d'Oran, au péril de leur vie ? Étant bénévole au côté de Rieux, nous avons pu constater que les personnes atteintes par cette maladie nous considères plus comme des héros que comme des guerriers (comme je pouvais le penser précédemment), mais des héros honnêtes qui font leur métier et qui le font avec coeur, mais aussi des héros capables de mourir pour une idée, comme me l'ont confiés respectivement Rieux et Tarrou lors d'une de nos conversations. De multiples raisons nous amènes à agir de l...

« sont pourtant à chaque sorties de celle-ci.

Une des suppositions que nous pouvons formulez est que les gardes reçoivent des pots de vin pour laisser sortir ceux qu'ils le souhaites.

En effet, les gardes laissent a disposition leur logement en attendant le moment propice à l'évasion.

Ensuite, d'autres peuvent se tapir clandestinement dans les camions de marchandises.

Pour les plus chanceux qui arriveraient à échapper aux douanes, ils auraient l'opportunité de s'exiler ailleurs.

Pour lutter contre cette fraude, des fonctionnaires ont étés promus gardiens afin de limiter ces évasions et donc ce risque de répandre la peste.

En outre, pour toutes tentatives d'évasions, une amende de 1000 francs sera prévue.

1ere lettre ouverte : Chère lecteur du journal Le journal d'Oran , je vous écris aujourd'hui pour dénoncer les conditions de mise en quarantaine des habitants et de la gestion des morts. Tout d'abord, je voudrais me présenter pour justifier mes compétences. Je suis actuellement médecin aux côtés de Rieux.

En vingt ans d'expérience, c'est la première fois que je constate un tel fait aussi désastreux.

C'est pour cela que depuis le début de la contamination, je lutte pour que cette maladie disparaisse au plus vite. Tous les jours je peux constater que le nombre de corps inanimé augmente considérablement et que l'espace prévu pour la disposition de ces derniers ce restreint de jours en jours.

La conséquence de cela est que nous manquons de place pour nous occuper aux mieux de nos patients.

Si cela perdure, nous, médecins, seront alors dans l'incapacité à faire correctement notre métier et donc notre devoir.

Donc si nous sommes inaptes à soigner les malades, le nombre de morts augmentera encore plus vite.

Cela nous entraînera alors dans un cercle vicieux.

De ce fait, je réclame la construction de fosses communes dans la but de réduire le sur-chargement de corps dans les cimetières.

De plus les conditions de mise en quarantaine sont justes effroyables.

Pourquoi mettre en quarantaine des habitants saints alors que l'on pourrait les évacuer car les laisser au contact des malades ne ferait qu'augmenter le risque d'attraper cette maladie ? Pour continuer, les proches des habitants d'Oran n'ont plus de nouvelles et doivent s'inquiéter.. »

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