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La Bruyère, "Du mérite personnel", 40

Publié le 08/12/2012

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                                                                            La Bruyère, «  Du mérite personnel, 40 «               La Bruyère  est un auteur moraliste français. Il est l’auteur d’une œuvre unique intitulée Les Caractères en 1688. Il s’agit d’un recueil de maximes et de portraits moraux satiriques où La Bruyère cherche à peindre et à corriger les mœurs de son siècle afin de convertir les esprits libertins.  C'est dans le chapitre II intitulé « Du mérite personnel « que La Bruyère traite des effets du mérite dans la société d'Ancien Régime où seul le nom et la naissance permettent à l'homme d'être reconnu. La Bruyère commence par constater l'inutilité du mérite dans une société fondée sur la primauté de la faveur et du paraître engendré par le système de la Cour. Il dresse ensuite le portrait des hommes de vertu qui peuvent par leur mérite personnel tendre vers le sublime. De la remarque 35 à 41, il traite des contrefaçons et présente les figures d'usurpateurs. La remarque que  l’on va étudier est la remarque 40. Dans cette remarque, La Bruyère fait un portrait écrit en une seule phrase, d'un homme nommé Ménippe. On se demande alors comment cette description rend compte de l’art du portrait en tant qu’ « agréable amusement « et quel en est la visée. Pour répondre à cela on commencera par étudiera le portrait d’un homme vaniteux. Et pour finir on montrera qu’il s’agit d’une satire morale.   Le personnage de Ménippe nous est présenté de façon linéaire. En effet La Bruyère débute son récit de façon a ce qu’il soit la preuve et la confirmation de son propos. Cette remarque commence donc d'une entrée in medias res  et définit Ménippe rapidement, en une seule phrase. On sait directement ce qu’est le personnage  «  Ménippe est «. Il est caractérisé par l'image du plumage qui insiste sur son aspect extérieur. Ce qui est renforcé par la dernière phrase du texte, qui montre une existence entièrement soumise aux regards des autres, et qui se déplie comme un éventail, ce qui fait penser au plumage du paon. On constate que Ménippe n’évolue pas au cours de la remarque. Cependant, La Bruyère nous amène vers une compréhension de plus en plus intime qui nous donne à voir comme si le personnage agissait comme une marionnette articulée. Les premières lignes mettent en &eacu...

« portrait d'un homme vaniteux.

Et pour finir on montrera qu'il s'agit d'une satire morale.   Le personnage de Ménippe nous est présenté de façon linéaire.

En effet La Bruyère débute son récit de façon a ce qu'il soit la preuve et la confirmation de son propos.

Cette remarque commence donc d'une entrée in medias res  et définit Ménippe rapidement, en une seule phrase.

On sait directement ce qu'est le personnage  «  Ménippe est ».

Il est caractérisé par l'image du plumage qui insiste sur son aspect extérieur.

Ce qui est renforcé par la dernière phrase du texte, qui montre une existence entièrement soumise aux regards des autres, et qui se déplie comme un éventail, ce qui fait penser au plumage du paon.

On constate que Ménippe n'évolue pas au cours de la remarque.

Cependant, La Bruyère nous amène vers une compréhension de plus en plus intime qui nous donne à voir comme si le personnage agissait comme une marionnette articulée.

Les premières lignes mettent en évidence Ménippe les regards qu'on les autres sur les faux-semblants de Ménippe.

Au début du texte, auteur qui est omniscient, apprécie son personnage.

Puis, c'est Ménippe lui-même qui s'apprécie par rapport aux autres, ce qui montre parfaitement bien sa vanité.

Et dans les dernières lignes La Bruyère nous montre comment Ménippe juge les autres et est jugé par eux.

Le caractère de Ménippe semble soumis à des changements permanents, malgré les traits contants de sa personnalité.

C'est parce que Ménippe n'existe que sous le regard des autres que les séquences du texte se succèdent selon une logique alternée du point de vue. Ainsi, après la vision générale que l'auteur donne de son personnage, il fait jouer le point de vue des autres qui est une focalisation interne.

Dans la rue, « ceux qui passent le voient ».

En fait, le narrateur propose deux approches au lecteur, l'une intérieure et l'autre extérieure, avant de revenir à une vision globale qui redouble la présentation initiale.

Cette double utilisation du regard donne à la narration son unité et sa diversité.

La présentation liminaire de Ménippe est à l'image du portrait en son entier.

Le portrait de Ménippe est caractérisé par des métaphores animalières.. »

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