La Bruyère et le pouvoir
Publié le 17/01/2022
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Dans son oeuvre, La Bruyère se pose en moraliste au-dessus de la mêlée. Il n'en est pas moins un de ces roturiers qui ne tiennent leur situation que de la faveur d'un grand, puisqu'il restera attaché toute sa vie à la maison du Grand Condé, d'abord comme sous-précepteur du petit-fils de Condé puis comme « gentilhomme de Monsieur le Duc ». C'est donc au titre de serviteur d'un grand qu'il a accès à la cour. Même si les je qu'il emploie sont rarement des je qui traduisent des sentiments personnels (l'esthétique classique exclut la confidence personnelle), on peut néanmoins repérer, dans certaines remarques, P amertume provoquée par les inévitables humiliations de la cour (DC, 30), et sans doute les remarques qui stigmatisent telle ou telle contradiction dans le comportement (comme DG, 13) ont—elles une source autobiographique.
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