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« La cénmonie commence », s’écrie un personnage au début de la représentation de la pièce d’Ionesco, Le Roi se meurt. Ne pensez-vous pas qu’on puisse dire de toute représentation qu’elle est elle-même une cérémonie ? Vous justifierez votre réponse par des exemples précis, tirés de votre expérience du théâtre.

Publié le 03/11/2016

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ionesco

H. Bergson, Le Rire, P.U.F., 1966.

 

R. Escarpit, L’Humour, P.U.F., 1960.

 

R.-M. Albérès, Le Comique et l’ironie, Hachette/ Thèmes et Parcours littéraires, 1973.

 

J. Duvignaud et A. Veinstein, Le Théâtre, Encyclopédie Larousse, 1976.

Certes le théâtre est un « art essentiellement de convention » et en ce fait d’illusions.

 

Certes les personnages qui évoluent devant les spectateurs se présentent comme les héros d’une fable vivant et discourant sur un faible espace surélevé (scène).

 

Mais ces créatures de théâtre, parce qu’elles restent ambiguës et gardent une part d’indétermination, sont pour le public à la fois délivrance, éclairage - tout en étant distraction et charme -, expression et langage des hommes,...

 

... particulièrement de ce même public, le fidèle de la cérémonie, qui vient rire, pleurer, souffrir, du rire, des pleurs, des souffrances de la pièce qui se déroule sous ses yeux et pénètre ses sens.

 

A travers les quiproquos ou les incidents, situations et circonstances, l’homme s’intéresse à l’homme et à ses côtés les plus obscurs ; il communie ainsi avec lui-même et avec ses grands prêtres : auteur, metteur en scène, acteurs,...

ionesco

« train de façon vivante, par exemple narrative comme ici.

2.

Puis on dégage plus précisément le cas parti­ culier (de ce cas géné­ ral) qui constitue le ·l ibellé : ici théâtre-cé ré­ monie ...

3.

.

..

en lui donnant · déjà grâce à quelques expr esions de synthèse ses nuances principales.

4.

Soit avant, soit comme ici après, une phrase ferme détermi­ nera donc précisément le sens de ce qui est exactement demandé dans le libellé en géné­ ral.

S.

Ne pas hésiter à le soutenir soit d'une cita­ tion, soit comme ici de l'étymologie.

6.

Une phrase établira la liaison entre l'idée principale ainsi dégagée et l'annonce du plan ...

7.

...

: ordinairement deux parties où les ter­ mes essentiels nuançant le libellé sont de nou­ veau dégagés.

8.

Ces parties doivent être annoncées avec prudence car elles ne sont pas encore démon­ trées, soit avec une for­ mulation hypothétique : conditionnel, ou comme ici « il ne semble pas ...

».

(a) 1 ou 2 oboles.

des acteurs, divertisse11 ....

t d'a illeurs presque gratuit (a) moyen d'éducation morale et civique, en même temps qu'il fai­ sait partie des manifestations d'a ttachement, de respect, de rituel en l'honneur de la Déesse protectrice Athéna et des grands Olympiens (3).

Ainsi le théâtre se révèle-t-il comme un des plus anciens moyens de communic a­ tion et d'expression de l' homme (4).

Le terme lui-même vient du grec 8Éa'tp0tl = « ce que l'on voit» , de mêm r racine que le verbe 8t>UOj.l.Ut = « voir ».

D'ailleurs le mot théâ­ tre acquiert de ses origines une valeur si symbolique qu'il est uti­ lisé chez tous les peuples euro­ péens, sauf en Tchécoslovaquie où le terme vieux slave diva/do veut aussi dire « voir » (5).

C'est que cette représentation qu'est le théâtre s'apparente à une sorte de gestuelle consacrée que contemplent -en état de transe - les fidèles, puisque dans beau­ coup de civilisations elle a lieu parallèlement à de grandes célé­ brations religieuses (6).

Il ne semble donc pas qu'il faille réduire le terme de cérém onie (7), ni celui de repré sentation (7) à ce qui est pourtant un de leurs aspects fondamentaux : le spec­ tacle (ter thème).

Ne faut-il pas aussi se souvenir que le théâtre a gardé sa fonction originelle d'éclaircissement et de transmis­ sion des sentiments de l'homme, rôle que le public, en commu­ nion magique avec la pièce, demande aux personnages et. »

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