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LA CHARTREUSE DE PARME, 1839 « FABRICE A WATERLOO »

Publié le 06/01/2013

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TEXTE 2 : LA CHARTREUSE DE PARME, 1839 « FABRICE A WATERLOO « Une scène épique sans majesté. a) Une boucherie « héroïque « Champ lexical du sang, de la mort. On est dans l'antithèse de l'euphémisme, on est dans le réalisme cru, rien n'est atténué : les corps ne sont pas héroïques ils sont sanglants. Personnification l.8 « les habits rouges vivaient encore « nous sommes ici dans l'aspect le plus cru d'une scène de guerre. Les détails sont morbides « les pieds dans les entrailles « (l.30) b) Le cahot et la confusion On est dans une absence d'ordre et de discipline. La focalisation est interne a travers le regard de Fabrice, qui est brouillé. Il ne parvient pas a saisir...

« mourant. – Ce n'est pas le lieu ni le moment.

Il est inefficace. – Le personnage est en total décalage.

Il n'a pas la maîtrise attendu. b) Spectateur et non pas acteur – Ce n'est pas un homme d'action, d’ailleurs il y a une absence de verbes d'action. – On peut dire qu'il voit mais sans regarder. – Sa seule préoccupation est qu'on ne perçoive pas son accent italien sur son lieu de bataille. – Attitude spectatrice et non pas attitude a se battre : décalage. c) Fabrice ignorant et non pas expérimenté – Le texte s'ouvre sur un participe passé qui montre qu'il subit : il n'est pas maître et ensuite il pense a la crainte. – Il trahit son origine tout seul. – Les autres soldats soulignent son ignorance en matière militaire. – Récurrence des négations « il ne comprenait pas » « il ne comprenait rien » – Il na pas de code, il n'a pas la langue : DECALAGE 3) Derrière ce héros improbable ce cache le jugement acéré de l'auteur.

a) l'intrusion du narrateur : Fabrice un personnage ridicule.

– Nous savons avant de lire que le héros n'aura rien d’héroïque. – Il n'a pas la possibilité de s'en sortir « il avait beau », il y a ici un enfermement du personnage. – Désacralisation du personnage, Fabrice complètement hermétique au valeurs guerrière. – Fabrice est tourné au ridicule.

« Même si il voulait, il n'y parviendrais pas » – Par métaphore le personnage perd toute son assurance. CONCLUSION : A Waterloo, Fabrice ne comprend rien a ce qui se joue devant ses yeux.

Nourris de récits épiques, celui-ci ne parvient pas a faire coïncider ses visions romanesques avec la brutalité du réel.

Rêvant d'actes héroïque exaltant l'art militaire Fabrice incarne paradoxalement un être dépourvu de panache. Ainsi, ce pseudo héros est en totale décalage avec les attentes d'un champs de bataille par son comportement passif et ridicule.

Nous pouvons donc le comparer a Don Quichotte, qui, bercer d'illusion rêve plus sa vie qu'il ne la vie.. »

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