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La légende arthurienne

Publié le 17/01/2022

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Arthur, rex quondam rexque futurus (« roi de jadis et roi à venir », comme disent les chroniques du Moyen Âge), occupe une place importante dans l\'imaginaire médiéval. Chrétien de Troyes, tout en réemployant un matériau déjà disponible en son temps, sait s\'en libérer et s\'en servir essentiellement comme d\'un cadre connu qui autorise le consensus entre lecteur et écrivain.

POINT DE CULTURE: Chevalier ou pas, Lancelot est quand même l\'homme qui a cocufié le roi Arthur ! Certes, il estvaleureux, courageux, mais ce sans-peur n\'est pas sans reproche. Fidèle serviteur à  la cour, mandé par sonsouverain pour secourir la reine Guenièvre enlevée par des affreux, il finit par être infidèle à ses engagements. Carau terme de sa quête, retrouvant la belle, il ne trouve rien de mieux que de tomber amoureux d\'elle. Certes, la jeunefemme mariée ne semble guère être encombrée par les scrupules et fait tout pour que son sauveur partage sacouche. Séduit, dompté, Lancelot paraît même hypnotisé par Guenièvre et, sous ses ordres, agit un peu comme unpantin, quitte à se ridiculiser en tournoi. Bref ce cœur pur, après avoir fait allégeance au mari, est soumis au bonvouloir de l\'épouse.Si l\'on peut imputer cette attitude subordonnée à la passion, reste que, d\'un autre point de vue, on peut aussi ydéceler une forme de faiblesse... D\'ailleurs, dans une autre version de la légende, celle de lord Alfred Tennyson,Lancelot éprouve une telle culpabilité de sa tromperie et peut-être une telle honte de ses agissements, qu\'il perd desa superbe, et faillit dans sa mission de chevalier de la Table ronde.Peut-être trop romantique, Lancelot est déchiré entre son sens du devoir et son amour interdit, une dualité qui, à lafin de sa vie, ne lui procure que souffrances, l\'empêchant de trouver un bonheur total dans cette existence.Morale de l\'histoire :  pour rester un vrai héros, mieux vaut éviter de mêler vie professionnelle et amourspersonnelles...

« grandes fêtes où il porte couronne, avant qu'une « aventure », c'est-à-dire un événement sortant de l'ordinaire, nesoit survenue.

Le défi de Méléagant constitue indubitablement une aventure de cette sorte, et comme tel, ilprovoque l'éclatement (momentané) de la cour arthurienne. Le mouvement centrifuge du roman Dès l'instant où Méléagant emmène la reine Guenièvre, et où la poursuite se déclenche, le cadre proprementarthurien s'estompe.

Certes, Gauvain et Keu ne sont définis que par rapport à ce cadre, et on continue à exiger dulecteur une connaissance minimale de la Vulgate arthurienne.

Mais le personnage principal est un parfait inconnu, et son parcours est plus proche d'un modèle initiatique que d'un schéma spécifiquement « breton».

(Il en va de même pour l'histoire d'amour qui est au centre du récit : l'identité de la reine n'ajoute rien au scénario.) Conclusion : Le succès de la légende arthurienne est tel que toutes sortes de récits sans rapport avec elle s'y rattachent peu à peu afin de bénéficier de son prestige.

C'est ce qui arrive dans La Charrette au héros nouveau, jusqu'alors inconnu, qu'est Lancelot. .../... POINT DE CULTURE: Chevalier ou pas, Lancelot est quand même l'homme qui a cocufié le roi Arthur ! Certes, il est valeureux, courageux, mais ce sans-peur n'est pas sans reproche.

Fidèle serviteur à la cour, mandé par sonsouverain pour secourir la reine Guenièvre enlevée par des affreux, il finit par être infidèle à ses engagements.

Carau terme de sa quête, retrouvant la belle, il ne trouve rien de mieux que de tomber amoureux d'elle.

Certes, la jeunefemme mariée ne semble guère être encombrée par les scrupules et fait tout pour que son sauveur partage sacouche.

Séduit, dompté, Lancelot paraît même hypnotisé par Guenièvre et, sous ses ordres, agit un peu comme unpantin, quitte à se ridiculiser en tournoi.

Bref ce cœur pur, après avoir fait allégeance au mari, est soumis au bonvouloir de l'épouse. Si l'on peut imputer cette attitude subordonnée à la passion, reste que, d'un autre point de vue, on peut aussi ydéceler une forme de faiblesse...

D'ailleurs, dans une autre version de la légende, celle de lord Alfred Tennyson,Lancelot éprouve une telle culpabilité de sa tromperie et peut-être une telle honte de ses agissements, qu'il perd desa superbe, et faillit dans sa mission de chevalier de la Table ronde. Peut-être trop romantique, Lancelot est déchiré entre son sens du devoir et son amour interdit, une dualité qui, à lafin de sa vie, ne lui procure que souffrances, l'empêchant de trouver un bonheur total dans cette existence. Morale de l'histoire : pour rester un vrai héros, mieux vaut éviter de mêler vie professionnelle et amourspersonnelles... .../.... »

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