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La littérature anglaise du XIXe siècle

Publié le 22/10/2011

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La fin du siècle voit se prod~ire un renouvellement du roman avec des écrivains comme Butler, Meredith, Hardy, Gissing qui n'appartiennent plus à proprement parler à l'époque victorienne et qui représentent la transition avec le xxe siècle. Samuel BUTLER (f835-1902) est à la fois un romancier et un auteur d'ouvrages scientifiques. Il se rend célèbre par son récit satirique et utopique  d'Erewhon (1872). Son roman autobiographique, Ainsi va toute chair, publié en 1903 après sa mort, est une attaque virulente des rapports familiaux à l'époque et la mentalité bourgeoise.

« J.-L.

Charmel W?rdswort~ e~t ~n poète sincère et sensible qui pUlse son 1nsp~rat1on dans la vie quotidienne et la contemplation de la nature.

· poèmes la Promenade du Soir datent de 1793.

En 1798 ce sont les Ballades Lyriques dont Je recueil commence par la Ballade du Vieux Marin de Cole­ ridge et se termine par Tintern Abbey de Words­ worth.

En 1800 les deux amis publient un second volume de Ballades dont la préface écrite par Wordsworth expose les nouveaux principes de la création poétique : émotions, imagination senti- d ' ' ments extase devant le grand mystère du monde.

« L'homme de science recherche la vérité comme une bienfaitrice lointaine et inconnue · il J'aime et la chérit dans sa solitude ; Je poète dit son chant auquel s~ joignent tous les êtres humains, se réjouit de la presence de la vérité qui est son amie visible et sa compagne de chaque heure.

La poésie est Je souffie et l'esprit le plus subtil de toute connaissan­ ce ...

» En 1807 Wordsworth fait paraître un recueil qui comprend notamment J'Ode au Devoir, J'Ode sur le pressentiment de 11mmortalité, le Moisson­ neur solitaire, le Rossignol.

Ah, Rossignol, tu es, j'en conviens Un être au cœur brûlant.

' Ces notes de ton chant - elles pénètrent et Musique en tumulte cruel.

Tu chantes comme si le Dieu du Vin T'avait fourni ton madrigal, percent, Un chant qui raille et qui défie Les ombres, les rosées , et la nuit silencieuse Et le bonheur paisible et toutes les amours Endormies maintenant dans les bosquets tranquilles .

J'ai entendu un ramier chanter ou dire ~on simple lai, aujourd'hui même.

Sa voix était enfoncée dans les arbres Mais la brise savait l'atteindre.

Sans s'arrfter, il roucoulait, roucoulait encore.

Un peu reveur , il faisait sa cour.

Il chimtait l'amour en douceurs mêlées Lent à partir, pour n' en plus finir.

Et de foi sérieuse et de quiet bonheur Etait sa chanson, faite pour me plaire .

Trad.

par J.-J .

Mayoux La Poésie anglaise , Seghers éd.

Deux ans auparavant, il a achevé le Prélude qui ne sera publié qu'après sa mort .

En 1814 il publie J'E~cursion, f~agment d'un vaste poème philoso­ phtqu~ en projet, en 1820 un recueil de sonnets qui vaut a Wordsworth et à Coleridge, mais aussi à Southey, l'épithète de «Lakiste», en 1835 Je Retour à Yarrow et autres poèmes.

L'apport de Wordsworth à la poésie anglaise peut être caractérisé par deux traits : il a rejeté la phraséologie conventionnelle de bien des poètes du xv~ne.

s!è.cle ~u profit d'une plus grande simplicité et smcente.

D autre part, comme disciple de Rous­ seau, il a favorisé le retour à la nature, fondé sur ~e croyance en la Beauté invisible, idéale, platoni­ ctenne, dont la nature est le reflet.

Samuel COLERIDGE (1772-1834) est Je fils d'un pasteur, étudiant à Cambridge où il revient en 1794 pour élaborer ses idées socio-politiques qui abouti- .

ront au projet utopique de la « Pantisocratie ,.

com­ munauté qu'il fonderait en Amérique.

Il rencontre Southey qui partage ses idées « pantisocratiques » collabore avec lui pour Je drame la Chute d; Robespierre (1794) et épouse sa sœur.

Il fait.ensui­ te !a.

conna!ssance de Wordsworth et publie de la poeste, Poemes sur divers sujets (1796), Ode à l'Année finissante (1796), Christabel et Kubla Khan. »

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