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La littérature de la période néo-classique en Italie

Publié le 30/11/2011

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Pour éclairer ce retournement de goût et de perspectives, examinons, même brièvement, l'oeuvre de Vincenzo MONTI (1754-1828). Né en Romagne, il étudia au séminaire de Faenza et à l'Université de Ferrara. En 1778 il se rendit à Rome, où, étant le secrétaire du neveu du Pape, il dépouilla sa culture de toute trace dialectale. L'assimilation des éléments littéraires les plus neufs renforça sa capacité d'improviser dans n'importe quel genre de poésie. En 1779 il composa la Prosopea di Pericle, en 1784 Al Signor di Montgolfier, en 1793-1797 la Musogonia. Si la lecture du Werther de Goethe le poussa à composer les Sciolti a Signismondo Chigi et les Pensieri d' amore, le meurtre d'Ugo de Basville, secrétaire de la légation française à Rome, le poussa à écrire la Basvilliana. Monti, comme dira Leopardi, " est un poète de l'imagination "·

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« Ugo FOSCOLO (1778-1827) En 1778 Ugo FosCOLO naît à Zante dans les îles grecques.

Sa mère était grecque, en 1792 il la rejoint à Venise : ici, encore très jeune, il s'empare d'une culture qui, des classiques grecs s'étend aux modernes poètes anglais.

Sa passion pour la litté­ rature s'évertue dans d'innombrables composi­ tions : incertaines, scolastiques, elles révèlent, sans l'ombre d'un doute, l'urgence d'une âme brûlée par le désir d'un renouvellement moral et politi­ que, hantée par une soif de Beauté que seule la Mort pourrait apaiser.

A Bologne, en 1798, il commence la publication de l'Ortis '' Les dernières lettres de Jacopo Orti~ ».

Dans cette histoire, où il projeta toute les vicissitudes de son adolescence, certaines images se transmutent déjà en ''symboles ,, ou '' mythes » capables de consoler les hommes.

Le mythe du tombeau, source de réflexion et d'expérience, le mythe de la beauté qui rassérène, le mythe de l'exil où se sublime l'amour pour la patrie, le mythe de la poésie, qui isole dans l'his­ toire de la souffrance sans borne des accents de passion, pour les transmettre vivants au-delà de la mort; tous ces mythes, qui constitueront la trame et l'étoffe de la poésie de Foscolo, se trouvent déjà dans ëette œuvre juvénile.

Avant d'en achever la publication, en 1802, il composa deux odes - A Luigia Pallavacini caduta da cavallo; Al/' ami ca risanata -qui, en quelque sorte, marquent le pas­ sage de son adolescence à sa maturité poétique.

L'assurance de la secrète harmonie de l'univers, la certitude que la beauté est ristoro unico (réconfort unique) aux mésaventures et aux malaises de l'âme, ces croyances bouleversent le quotidien.

L'amour devient adoration, le chant se fait liturgie pendant que l'idéalité transmute toute passion.

L'équilibre atteint en écrivant ses douze sonnets fut par contre différent.

Soit dans les plus anciens, soit dans ceux ajoutés à l'édition de 1803, on per­ çoit une violente nouveauté de langage.

Un rythme paisible traduit. »

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