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LA LITTÉRATURE EN ISRAËL

Publié le 24/04/2012

Extrait du document

Entre-temps, les problèmes sont graves et délicats, que la littérature d'Israël essqye de décanter. Le premier d'entre eux concerne les rapports appelés à s'établir entre Israël et le judaïsme. Les « Natouré Karla « sont des fanatiques ultra-orthodoxes qui estiment que seul compte le judaïsme traditionnel, le reste, à commencer par Israël, n'étant que reniement et trahison. Les «Cananéens« apparaissent comme des jeunes gens orgueilleux et inconscients, s'estimant sans rapport avec la judaïcité ....

« dualistes.

Avec la «Génération du Désert », la poésie hébraïque redeviendra chorale, lucide et pathé­ tique, révolutionnaire.

Ou Z· Greenberg, en des poèmes véhéments, riches de colère autant que d'amour, traduit aujourd'hui encore le combat du peuple contre la nature, la médiocrité, le dépaysement.

A.

Schlonsky atteint fréquemment des accents universels.

La vigueur de son rythme le classe parmi les premiers.

Y.

Lamdane est l'auteur d'une remarquable épopée poétique.

Massada est la citadelle au pied de laquelle les derniers combattants juifs périrent face aux Romains.

«La Nouvelle Massada » - La Terre sainte - ne succombera pas.

La génération suivante de poètes s'est déjà mieux intégrée.

Elle chante une vie qui a partiellement pris forme, sera plus fréquemment polémique.

N.

Alterman, A.

Broides, L.

Goldberg, M.

Bassok, Y.

Rabinov en deviennent les principaux interprètes.

Le roman s'est développé indépendamment, moins tumultueux mais plus ample.

S.Y.

Agnon en est le maître.

Son œuvre mêle deux thèmes : la description de l'exil effondré et celle de l'univers en gestation; celui-ci prenant le pas sur celui-là sans pourtant s'en dégager complètement.

Chez Agnon, cette analyse est généreuse autant que lucide.

A.B.

Kabak, A.

Barach, D.

Baron, D.

Sedan, G.

Schofman, Ch.

Chalam ont suivi le même itinéraire intellectuel.

H.

Hazaz a commencé par décrire lui aussi la liquidation du judaïsme traditionnel.

Ses œuvres plus récentes sont consacrées à l'Israël présent, notamment, avec beaucoup de subtile tendresse, aux nouveaux immigrants yéménites.

Y.

Bourla, écrivain régionaliste, est le peintre des communautés orientales et de Jérusalem.

Mais le moment est venu pour la littérature israélienne de naître à nouveau.

Il est évident qu'elle devra constituer une synthèse des richesses historiques juives et des valeurs spécifiques au terroir israélien; les unes étant condamnées à dépérir sans les autres.

Les écrivains « classiques » d'Israël se trouvent au terme de leur mission.

Leur héritage, à travers les mailles du temps, est précieux.

Il ne peut être que le limon par-dessus lequel germera la nouvelle graine.

Parmi les «sabras », nés en Israël, A.

Guiloa, H.

Gouri, A.

Shalev, Ben-Amittai sont poètes; A.

Megued et 1.

Mossinsohn, dramaturges; I.

Smilansky, au beau talent; M.

Chamir, aux superbes accents; N.

Schakham, A.

Amir, A.

Ayalon, prosateurs.

Tous chantent évidemment Israël; scrutent le ciel et le cœur des nouveaux venus; polémiquent avec intelligence, franchise, et un sens profond des responsabilités.

Dramatique est leur conscience de n'être qu'une génération de transition, la première récolte avant les hauts blés qui ne peuvent manquer de s'élever un jour vers le ciel d'Israël.

Entre-temps, les problèmes sont graves et délicats, que la littérature d'Israël essqye de décanter.

Le premier d'entre eux concerne les rapports appelés à s'établir entre Israël et le judaïsme.

Les « Natouré Karla » sont des fanatiques ultra-orthodoxes qui estiment que seul compte le judaïsme traditionnel, le reste, à commencer par Israël, n'étant que reniement et trahison.

Les «Cananéens» apparaissent comme des jeunes gens orgueilleux et inconscients, s'estimant sans rapport avec la judaïcité.

Les deux groupes sont amputés dans leur vision et largement dépassés.

L'essai polémique est ici devenu création, notamment au cours d'un échange retentissant, sur le thème Israël-Diaspora, entre Ben-Gourion et Nahoum Goldmann.

Demande également à être définie la place d'Israël entre l'Europe et l' Afroasie, au rang des cultures.

D'autres débats sont liés à l'avenir de « l'esprit pionnier » - la « haloutziout » - alors que dans tous les domaines la « normalisation » enveloppe chaque Jour Israël davantage; ou encore au visage que conférera à Israël, demain, l'apport des nouvelles commu­ nautés.

G.

Scholem, M.

Buber, Rav Kook, N.

Rottenchreich, ].

Klauzner, Tor-Sinai s'affrontent constamment dans ces domaines.

C'est cependant au niveau des devoirs d'élèves, venus de soixante-dix pays différents, que s'élabore en réalité la nouvelle culture d'Israël, et avec elle la nature même de wn destin.

EPHRAi:'M TARI 473. »

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