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LA LITTÉRATURE LATINO-AMÉRICAINE

Publié le 27/01/2019

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Une littérature d'exil

 

La littérature latina-américaine est caractérisée par l'exil, volontaire ou forcé. Nombre de ces pays ont connu des histoires politiques agitées, voire des dictatures sanguinaires à l'exemple de l'Argentine. Ainsi, l'écrivain colombien Gabriel Garda Marquez (né en 1928), l'auteur inoubliable de Cent ans de solitude (1967) et de Chronique d'une mort annoncée (1981), a vécu à Paris, en Espagne, à Londres et en Colombie.

 

Les écrivains hispano-américains, conscients de ce phénomène, s'en sont bien évidemment inspirés. L'Argentin Juan José Saer (né en 1937) a par exemple écrit: «L’exil des hommes de lettres est presque une tradition. •• De même, le Mexicain Carlos Fuentes (né en 1928) a déclaré: «Nous sommes tous aujourd'hui des exilés dans un monde sans centre. •• Cet auteur est l'une des principales figures de la littérature mondiale contemporaine; il a obtenu le prix Romula-Gallegos, la plus haute distinction littéraire d'Amérique latine. On retrouve d'ailleurs souvent dans les livres originaires de ce sous-continent les thèmes du mouvement et du voyage, que celui-ci soit intérieur (recherche de soi) ou extérieur (pérégrinations dans le monde entier). L'exil sert souvent de point de départ pour mettre en lumière une solitude et une nostalgie dépendant plus du caractère intrinsèque des personnages que des circonstances aux

 

quelles ils sont confrontés. Ainsi, toute l'œuvre de Garcia Marquez est imprégnée des mêmes thèmes récurrents: la solitude, l'isolement et la mort.

 

La reconnaissance

 

Depuis quelques années, la littérature latino-américaine bénéficie d'un écho de plus en plus important dans le monde entier. D'ailleurs, depuis un demi-siècle, l'Amérique latine a été récompensée quatre fois par le prix Nobel: en 1945 avec la poétesse chilienne Gabriela Mistral (1889-1957), en 1967 avec le Guatémaltèque Miguel Angel Asturias (1899-1974), en 1971 avec le Chilien Pablo Neruda (l904-1973) et en 1982 avec Gabriel Garda Marquez. Il faut toutefois préciser qu'écrire en espagnol est un immense atout pour ces écrivains, qui peuvent toucher d'emblée 320 millions d'hispanophones. De plus, cette langue est devenue la deuxième des Etats-Unis, parlée par 29 millions de personnes. La valeur de la littérature latino-américaine est aussi qualitative. Sa force vient en grande partie du métissage de différentes cultures qu'elle est capable de retranscrire. D'abord à la croisée des puissances colonisatrices européennes et des sociétés indigènes, la littérature latino-américaine est aujourd'hui le porte-parole de cultures subissant des situations économiques, politiques et sociales souvent catastrophiques.

« La littérature latina-américaine Mal.

Dans tous ses écrits, comme il le dit lui­ même:. »

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