La narration dans l’Odyssée

« - [notion de qualité] Un récit fort en émotion -> admiration alternée par effroi (outre des vents magiques+plante d'Hermes+baguette et philtre de Circé //=// Géants anthropophages, la sorcière Circé, les monstres Charibde et Scylla, les sirènes envoutantes et meurtrières.

Un récit où les personnages s'expriment au discours directe. - [notion de récompense] Reconnaissance d'Ulysse par le roi des Phéaciens en tant qu'Aède+ réaction du public "à ces mots tous restèrent sans parle dans le silence: ils étaient sous le charme en l'ombre de la salle".

Capacité D'Ulysse à éveiller l'intérêt de ses auditeurs -> demande de non interruption même lorsque la nuit survient " jusqu'à l'aube divine, je te tiendrais, si tu voulais"+Ulysse est couvert de présent et à la fin de son récit, Alcinoos demande que d'autres présents soient fait à Ulysse.

Démodocos serait même surpassé puisque celui-ci ne reçoit "que" la meilleure part du repas. II) L'omniprésence de la nostalgie et de la tristesse dans le récit d'Ulysse. A) Les malheurs et les mésaventures d'Ulysse dans sa narration. - Si Ulysse est amené à jouer l'aède c'est car il a pleuré en entendant le récit de Démodocos+ conter ses plaintes l'attriste d'avantage "Mais tu m'a questionné sur l'objet des mes plaintes, et mes plaintes vont qu'en redoubler.

- Redondance de la formule "Je pleurai lorsque je le/la vis, pris de pitié" ( royaume des morts ) - Paradoxe de la volonté des dieux empathie chez les uns et rancune/haine chez les autres ( athéna+hermes+calypso+Circé ?//=//Poséidon+Zeus+Dieu soleil(chant XII) - Paradoxe de la souffrance et de la joie dues aux événements "heureux d'être vivants mais pleurant nos compagnons mort" - Rencontres dangereuses et effrayantes, presque toujours tragiques ( perte de nombreux compagnons ou d'ami cher ). - Prolongation de la narration des événements pénibles et épiques, renforcé par l'aspect bref des moments heureux : une année en compagnie de circé est plus vite conté ( résumé en deux vers seulement ) que quelque heures aux pays des morts. B) Un contexte de tragédie et de fatalité pour amplifier l'aspect épique. - Les néanmoins fidèles compagnons d'Ulysse sont ceux qui subissent le plus de souffrances, ils sont rattrapé par leur condition d'hommes simples voués à la faute punie par la condamnation ou à une mort sans échappatoire.

( surpuissance des monstres anthropophages, violences et furies des tempêtes meurtrières-> aspect divins des causes de la mort -> mort inexorable ). - Contrairement à Ulysse, ils n'ont pas la possibilité d'interagir avec les dieux, le contraste séparant le héros de ses compagnons en est d'autant plus prononcé. - Même les hommes de haut rang sont rattrapés par un destin funeste ( assassina d'Agamemnon par sa propre femme, lamentation d'Achille aux enfers et l' "amertume" posthume d'Ajax.

) - L'odyssée est le chant de désillusion des héros Achéens, Alcinoos lui même flatte Ulysse de conter le malheur de "tout les Achéens" -> l'histoire personnelle d'Ulysse devient le chant de tout un peuple -> amplification de l'aspect épique.. »