LA rencontre a Saint Sulpice Manon Lescaut

« La rencontre Saint Sulpice Intro Manon Lescaut est le septième tome des Aventures et Mémoires d'un homme de qualité qui s'est retiré du monde.

Publié en 1731 pour la première fois, c'est une œuvre majeure du XVIIIe siècle. L'auteur, l'Abbé Prévost, met à profit son art du récit et de la mise en scène afin de dépeindre un « exemple terrible de la force des passions ».

Le personnage de des Grieux, soumis à l'amour irrésistible de Manon, est peu à peu entraîné vers la déchéance. Dans ce passage, des Grieux, qui a été séparé de Manon par sa famille, l'a peu à peu oublié et a entamé des études de théologies.

Il se pense « délivré des faiblesses de l'amour ». Manon va assister à un exercice de théologie de Des Grieux sans se montrer.

Elle le rejoint ensuite au parloir. LECTURE En quoi les retrouvailles entre Manon et Des Grieux soulignent-elles un combat entre sentiments et raison ? Dans un premier mouvement (l.1-10), nous étudierons une scène de retrouvailles émouvantes.

Dans un deuxième mouvement (l.11-19), nous analyserons la force de séduction de Manon et ses conséquences.

Dans un troisième mouvement (l.20-25), nous mettrons en lumière la portée morale de la scène. 1er Mouvement Notre extrait s'ouvre sur un portrait melioratif de Manon par Des Grieux.

Il la décrit comme “l'air de lámour même”: L'émotion du chevalier est tangible.

On observe un lexique de la beauté qui est hyperbolique : “un air si fin, si doux, si engageant” Ces retrouvailles font naître une émotion intense puisque Des Grieux parle “d´enchantement” Au début de cette scène, Des Grieux est confus.

On assiste à la mise en place dramatique de la scène de retrouvailles.

La discussion entre Manon et Des Grieux se déroule comme un huis clos. Les retrouvailles entre les deux personnages sont émouvantes et font appel aux différents sens : la vue “a sa vue”, “les yeux baissés”. l'ouïe : “elle expliquat”, “mon silence continuait” le toucher : “mit la main” Manon prend la parole pour se faire pardonner.

Elle commence son plaidoyer par une concession : “elle confessait que son infidélité méritait ma haine”.

Pourtant, elle cherche à retourner la situation à son avantage en faisant des reproches au chevalier. “il y avait eu, aussi, bien de la dureté à laisser passer deux ans sans prendre soin de m'informer de son sort”.

Elle reproche à Des Grieux de l'avoir oublié et d'être indifférente à son égard. La scène a progressé.

On passe de la surprise aux reproches. 2eme mouvement La distance est toujours présente entre les deux personnages.

En effet, Manon reste assise tandis que Des Grieux se lève et se tourne vers elle. On peut penser que Des Grieux redoute le face a face, qu il voit Manon comme une femme fatale et dangereuse. La scène est assez pathétique, pleine d'émotions douloureuses pour Manon et des Grieux. On relève le lexique de la souffrance : “douloureusement”, “n'eus pas la force”, “un effort”. Les paroles sont majoritairement rapportées au discours direct : “Perfide Manon !”, “demande donc ma vie, infidèle”.

Cela rend le.... »