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L'albatros (Baudelaire) - analyse linéaire

Publié le 14/12/2022

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« LL10 : L’albatros, Les Fleurs du Mal, Baudelaire - 1851 INTRODUCTION : Baudelaire, un poète du XIXe et s’inscrit dans le mouvement du symbolisme, héritier du romantisme, il incarne aussi la modernité poétique avec son recueil Le Spleen de Paris.

Le spleen baudelairien est une notion inventée par Baudelaire lui-même pour décrire une forme de mélancolie déclenchée par une forme de “mal de vivre”, notion que l’on retrouve dans “l'Albatros”.

Ce poème est d’ailleurs extrait de "Spleen et idéal", du recueil Les Fleurs du mal et a été inspiré à Baudelaire lors d'un voyage sur un navire qui devait le mener jusqu'aux Indes.

“L’albatros” narre une scène de vie en mer dans laquelle les hommes tournent en dérision des albatros. PBL : De quelle manière la figure de l’Albatros intervient comme le double du poète au sein de la société ? PLAN : 1) de l’Idéal au Spleen, la chute de la figure du poète 2) la figure du poète au sein de la société, expression de la marginalité PREMIER MOUVEMENT : de l’Idéal au Spleen, la chute de la figure du poète Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers, Qui suivent, indolents compagnons de voyage, Le navire glissant sur les gouffres amers. - la première strophe pose le cadre du poème + portrait plus ou moins naïf avant le récit d’un martyr - temps et lieu identifiés mais imprécis - une histoire écrite comme un conte ou fable avec une morale : apologue - habitude des marins à entreprendre l’action. - présent de narration : faire visualiser - émouvoir le lecteur + facilement - article indéfini : n’importe qui peut être “les hommes” - renvoi de manière plus globale à la société, à une communauté. - périphrase élogieuse pour désigner l’albatros - marque l’importance de l’albatros dans le poème - personnification : par compagnon (étymo.

: qui partage le pain) - humanisation de l’oiseau cf.

strophe 4 - n’est pas douloureux, est nonchalant - souligne l’immensité du lieu : l’albatros domine largement cet espace. - alli.

en [S] : le bruit des vagues. LL10 : L’albatros, Les Fleurs du Mal, Baudelaire - 1851 A peine les ont-ils déposés sur les planches, Que ces rois de l’azur, maladroits et honteux, Laissent piteusement leurs grandes ailes blanches Comme des avirons traîner à côté d’eux. - chgmt brutal d’espace et de condition + “peine” : début des tourments de l’albatros - métonymie : désigne le pont du bateau - caractérise d’une certaine manière le monde réel (la société) - périphrase et personnification valorisante de l‘oiseau : souligne sa majesté et supériorité - humanisation : on voit peu à peu la figure du poète - lexique dévalorisant : être piteux, réduit à l’état d’objet - effet de contraste (antithèse) avec personnification - caractérise la chute de l’albatros dans le monde humain (brutal et miséreux) - enjambement + figure d’analogie qui démystifie l’oiseau. - Sonorités : - alli.

[d] + [t] : agressives + asso.

[en] : gémissements - alli.

[r] : bruit des ailes sur le pont + « eu » : suggère l’aspect ridicule.... »

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