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L'argumentation directe est t-elle plus efficace que l'argumentation indirecte.

Publié le 05/01/2013

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III)Quels sont les limites de l'argumentation indirecte par rapport à la directe?

L' argumentation indirecte ne touche pas un si large public que cela si nous tenons compte du fait que

pour atteindre le second degrés de lecture et ainsi décoder la morale/la critique implicite de l' oeuvre, le

lecteur se doit de connaître le contexte politique ou social de l' époque, ce qui nécessite une certaine

culture.

Ainsi dans Le traité sur la tolérance de Voltaire, il a recours a l'argumentation direct pour convaincre le

lecteur. Le traité sur la tolérance dénonce l'intolérance religieuse due à la révocation de l'édit de Nantes et

démontre l'incapacité des différents personnages à s'entendre. La thèse de

« Ce qui est remarquable, c'est qu'il y a plusieurs niveaux de sens.

Pour les petits et grands la morale est différentes.

Dans Le petit chaperon rouge la morale est de ne pas se fier aveuglement aux flatteur cela peut se comprendre à différents niveaux! Si dans les contes de Perrault la morale est explicite dans celle de Jeannot et Colin de Voltaire elle est implicite. Dans Jeannot et Colin de Voltaire, la morale cible le problème de l'apparence et de la vanité par opposition aux vraies valeurs.

Voltaire amorce une première critique de la société de son époque en parlant du nombre très élevé d'impôts.

Il dénonce l'importance accordé à l'apparence et au ''paraître'' même du clergé.

Il révoque tant a travers le discours du gouvernement que par la douloureuse chute sociale de Jeannot, le fait que tout repose sur l'apparence! La morale que Voltaire cherche à nous faire passer n'est pas '' l'argent ne fait pas le bonheur'' mais ''la vanité ne fait pas le bonheur'' ! Si les fables sont écrites pour les enfants, c'est également pour faire passer les idées des grands philosophes à travers des histoires pour enfants.

Ces histoires reflètent la réalité de leur époque. Cependant, il fallait que leurs histoires plaisent.

Agir de façon à atteindre un large public.

Racine et Corneille étaient conseillers royaux, ils opéraient à travers leurs tragédies.

C'est de cette façon que Corneille, Molière, Racine ainsi que tous les moralistes du grands siècle ont transmit la morale. Dans « Les caractères de la bruyère », Jean de la Bruyère invente une forme plus souple: la remarque.

Il critique son époque et les genres humains, puisqu'il les présente tous doté d'un défaut. Son texte est un portrait caricatural, qui s'achève par une anecdote, caricature du bavard frimeur mais qui est aussi une distraction pour le lecteur par sa chute. La Bruyère suppose une morale, un peu comme La Fontaine qui veut instruire son public, conformément aux règles classiques: Plaire et toucher! Le texte n'est pas médisant, on ne se moque pas de quelqu'un qu'on connait contrairement aux portrait que fait Molière (Celimère dans le Misanthrope).

Il y a un coté pédagogique, l'auteur châtie les mœurs en faisant rire, il ne faut pas devenir comme Arias.

Son œuvre est intéressant sur le plan des mœurs historique: l'honnête homme doit maitriser un art comme critère de sélection: celui de la conversation! Jean de la Bruyère remet en question, son large public.

Il essaye de plaire a tous le monde donc il inscrit une morale à la fin de ses œuvres ou il essaye de faire rire tout en dénonçant la réalité. III)Quels sont les limites de l'argumentation indirecte par rapport à la directe ? L' argumentation indirecte ne touche pas un si large public que cela si nous tenons compte du fait que pour atteindre le second degrés de lecture et ainsi décoder la morale/la critique implicite de l' œuvre, le lecteur se doit de connaître le contexte politique ou social de l' époque, ce qui nécessite une certaine culture. Ainsi dans Le traité sur la tolérance de Voltaire, il a recours a l'argumentation direct pour convaincre le lecteur.

Le traité sur la tolérance dénonce l'intolérance religieuse due à la révocation de l'édit de Nantes et démontre l'incapacité des différents personnages à s'entendre.

La thèse de Voltaire est que tous les hommes sont frères puisqu'ils sont tous fils d'un même père, un Dieu créateur. Son premier argument est que l'homme est peu de chose comparé à l'univers mais que pourtant il a l prétention de détenir la vanité de la révélation, il est illustré par la métaphore de l'homme / fourmi par induction.

Son deuxième argument est qu’il faut admettre les différentes approches religieuses car ce n’est pas remettre en cause la foi en Dieu et il est illustré par la métaphore des langues par analogie. C'est le même procéder qu'il utilise dans son article '' fanatisme'' de son dictionnaire philosophique, « Le. »

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