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L'auberge. Verlaine (commentaire)

Publié le 23/02/2011

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verlaine

Murs blancs, toit rouge, c'est l'auberge fraîche au bord Du grand chemin poudreux où le pied brûle et saigne, L'auberge gaie avec le Bonheur pour enseigne. Vin bleu, pain tendre, et pas besoin de passeport. Ici l'on fume, ici l'on chante, ici l'on dort. L'hôte est un vieux soldat, et l'hôtesse qui peigne Et lave dix marmots roses et pleins de teigne, Parle d'amour, de joie et d'aise, et n'a pas tort ! La salle au noir plafond de poutres, aux images Violentes, « Maleck Adel « (1) et « les Rois Mages «, Vous accueille d'un bon parfum de soupe aux choux. Entendez-vous ? C'est la marmite qu'accompagne L'horloge du tic-tac allègre de son pouls. Et la fenêtre s'ouvre au loin sur la campagne.

Verlaine.

(1) Maleck Adel : héros de roman en vogue, prince oriental amoureux d'une jeune Chrétienne.

En un commentaire composé de ce sonnet, vous vous efforcerez de montrer comment Verlaine a réussi à nous rendre sensible le charme simple de cette auberge de campagne, avec son réalisme et sa poésie.

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