Le choix d'une devise
Publié le 26/05/2012
Extrait du document
En termes de blason, la devise est une sentence concise, particulière à une famille, une nation, un groupe. Elle est, en général, inscrite sur un ruban au-dessous de l'écu et comporte souvent une allusion aux pièces du blason ou au nom du possesseur. C'est ainsi que la ville de Paris désigne dans sa devise la nef qui figure dans ses armes : « Fluctuat nec mergitur «, elle est secouée par les flots mais ne sombre pas....
«
Comment choi
sir.
Conclusion.
Le choix et son sens.
150-
Parmi les formUles que nous offrent les poètes,
les philosophes ou la sagesse proverbiale, nous
pouvons puiser et même- qui nous empêche?
adapter à notre usage.
Mais nous comprenons bien
que, par notre choix, nous nous engageons et nous
nous peignons nous-mêmes.
L'égoïste osera-t-il
formuler son égoïsme, le lâche sa lâcheté ? Peut
être concevront-ils alors qu'ils ont à faire effort
pour s'orienter autrement ? Quoi qu'il en soit, nous
nous
définissons par notre devise, dans ce que nous
sommes et dans ce que nous voulons être - et
c'est déjà en cela que réside la vertu d'un choix
formulé.
Ensuite, et justement parce que notre
choix nous situe, une devise nous incite à rester
fidèles à nous-mêmes, ce qui est toujours, au fond,
nous dépasser.
Pour ma part, j'ai dès longtemps tiré une devise
de la maxime connue : « Fais ce que dois, advienne
que pourra.
~ Non que je veuille définir ainsi une
existence uniquement tissée de devoirs, mais
d'abord soumise à une loi morale.
D'autre part
en ce qui concerne la seconde partie de la formule
-je ne crois pas que l'on puisse ne pas se préoccu
per des suites d'une décision : ce serait accepter
de se décharger sur un devoir impersonnel.
Or, il
ne convient pas de refermer en quelque sorte la
conscience sur elle-même, ou de séparer l'action
morale de l'effort intelligent.
Faire ce qu'on doit n'est pas refuser, par une
rigueur excessive, l'entente ou le compromis; mais
c'est rejeter les compromissions.
Autrement dit,
je veux me rappeler à moi-même qu'il faut penser
à la valeur avant d'accepter les impulsions, natu
relles ou occasionnelles.
Je dois faire ce qui peut
valoir quelque chose à mes yeux, c'est-à-dire qui se
puisse justifier sur le plan proprement humain et
raisonnable, qui me fasse souvenir de l'existence.
»
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